
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, jeudi, un appel téléphonique de son frère, le président de la République islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, lors duquel ils ont évoqué les relations fraternelles solides et enracinées unissant les peuples des deux pays, selon un communiqué de la présidence de la République.
«À cette occasion, le président de la République a félicité le Président mauritanien, pour l'accession de son pays à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), après la victoire de son candidat Sidi Ould Tah, assurant que cet exploit constitue un succès pour l'Afrique et pour les deux pays, l'Algérie et la Mauritanie», a expliqué la même source. Cet appel montre que les contacts entre les deux chefs d’État sont permanents. Quand ils ne se rencontrent pas, les deux Présidents s’appellent ou échangent des messages. Autant dire que les deux Présidents qui se respectent travaillent ensemble, pour le grand bien des deux peuples et de la région. Ils partagent, d’ailleurs, la même vision sur la nécessité de coordonner leurs efforts. En ce sens, les relations entre l’Algérie et la Mauritanie peuvent être présentées comme un exemple de coopération entre deux pays frères. Ils ne sont pas seulement des voisins partageant une même culture et une même histoire. Ils ont la conviction profonde qu’ils ont une destinée commune. Tout ce qui peut nuire à la Mauritanie est ressenti par l’Algérie. Le contraire est vrai. Cela s’est vérifié, à l’occasion du combat contre le colonialisme. La lutte antiterroriste est une autre épreuve, qui a uni les Algériens et les Mauritaniens. Mais les deux peuples, comme l’ont rappelé les deux chefs d’État à maintes reprises, ont les yeux rivés sur leur avenir. Ils aspirent à de meilleures conditions, grâce, notamment, à leur partenariat qui se développe et se diversifie, de jour en jour, sous la houlette des deux Présidents. Ce ne sont là que des facettes de ce partenariat, qui est l’image des relations politiques et historiques, très fortes. Ces défis multiples ne peuvent étre pris en charge sans cette coordination qui découle de la vision affichée par les deux Présidents. Avec cette approche globale et continue, la stabilité de la région, qui est une condition pour le développement durable des deux pays, est assurée.
F. D.