Le premier flic de France toujours hanté par l’Algérie : Allez roter ailleurs…

À chaque mensonge de Retailleau, l’Algérie a décidé de répondre par deux vérités. Le premier «flic» de France aveuglé par son sadisme anti-algérien, a annoncé, jeudi dernier, le recours, encore une fois, à «un rapport de force suffisamment prégnant» permettant de faire pression sur l’Algérie.

De quelles mesures s’agit-il ? Il n’en parlera pas publiquement. Il commence d’abord par jacasser pour ensuite faire « fuiter » aux médias à sa solde, la décision prise par la France d’annuler l'exemption de visas pour les porteurs de passeports diplomatiques et de service algériens. Une manière flagrante de fouler aux pieds les usages diplomatiques consacrés. Il passe ainsi de « souffleur de la République » à celui de « souffleur » des médias. Retailleau se cache sous la scène pour actionner ses relais en leur intimant d’annoncer que les autorités françaises ont décidé de serrer la vis.
Même si la méthode choisie pour l’annonce d’une telle décision étonne, Alger a décidé d’asséner ses vérités. Cette méthode relève « d'une pratique curieuse et douteuse consistant à organiser grossièrement des fuites à des médias savamment sélectionnés par les services du ministère français de l'Intérieur et de la Direction générale de la police française », la réponse ne se fait pas attendre. Cinglante, publique et officielle : « L'Algérie répondra par une application stricte de la réciprocité ». En Algérie, on ne se cache pas derrière les médias pour annoncer des positions officielles ni pour exprimer une décision souveraine. Cette réponse est accompagnée de deux vérités. La première est que l’Algérie n’a jamais été demandeur d'exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques. C’est la France qui a pris l’initiative en 1986.
L'Algérie y avait alors opposé une fin de non-recevoir. Malgré les sollicitations répétées de la partie française, ce n’est qu’en 2007 que l’Algérie a fini par consentir à cette demande. Et c'est toujours à l'initiative de la partie française qu'un nouvel Accord, conclu en 2013, a élargi l'exemption aux détenteurs de passeports de service. L’autre vérité rappelée est que « c'est la partie française qui porte la responsabilité, pleine et entière, des premières violations de l'Accord de 2013 portant exemption de visas ». Car, à ce jour, en contravention totale avec les dispositions de l’Accord, l'Algérie n'a été rendue destinataire d'aucune notification officielle française « par le seul et unique canal qui vaille dans les relations entre Etats, en l'occurrence le canal diplomatique ». Jean-Noël Barrot, officiellement en poste comme ministre français des Affaires étrangères, n’a pas envoyé de correspondance à Alger et n’aurait émis aucune instruction dans ce sens à ses services, à en croire son chargé d’affaires à l’ambassade de France à Alger. Encore une fois donc, Retailleau s’arroge des prérogatives qui relèvent du ministère des Affaires étrangères ou même du président français. Sa vision paranoïaque d’une France assiégée par les Algériens relève carrément de la psychiatrie. Ce délire aux relents franchement xénophobes transforme chacune de ses interventions en une croisade contre les Algériens installés en France. Mais faisons l’hypothèse charitable que la présidence des Républicains lui a donné le tournis et il s’essaye déjà au costume présidentiel de 2027.
Pendant que ce ministre et ses semblables résidus de l’OAS ressassent leurs fantasmes coloniaux, l’Algérie efface les dettes de dizaines de pays africains, consacre un milliard de dollars à son agence de coopération internationale et aide financièrement, médicalement et alimentairement les pays en difficulté. Elle ouvre les portes de ses 1.001 universités, ses grandes Écoles, ainsi que ses écoles militaires à tous les Africains. Saluée par les institutions financières internationales, comme le FMI et la Banque mondiale, pour sa gestion rigoureuse, l’Algérie n’a pas besoin de tutelle. Cela ne doit pas beaucoup vous plaire : alors allez rotez ailleurs…

H. Y.

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