- Chargé par le président de la République, Kamel Rezig participe au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires
Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, est en mission. En effet, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, il participe aux travaux de la deuxième édition du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS+4), prévu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, du 27 au 29 juillet, selon un communiqué du ministère.
La participation de l'Algérie s'inscrit dans le cadre de son engagement, sous la conduite du président de la République, à soutenir les efforts internationaux visant à construire des systèmes alimentaires durables, équitables et résilients à la lumière des défis croissants liés à la sécurité alimentaire, au changement climatique et aux transformations économiques mondiales, ajoute la même source.
L’Algérie n’a eu de cesse d’encourager l’adoption et la concrétisation de systèmes alimentaires fiables et durables qui prennent en compte les spécificités de chaque pays. S’il est vrai qu’aucun pays au monde ne peut se prévaloir de pouvoir être autosuffisant dans tous les produits alimentaires, pour des considérations climatiques et géographiques évidentes, des efforts doivent être fournis afin de renforcer la production des aliments pouvant être cultivés dans chaque pays et, dans la mesure du possible, dans les aliments stratégiques (céréales, légumineuses, fruits, lait, huile, viandes…).
L’Etat algérien, sous la férule du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a initié, ces dernières années, un plan ambitieux de développement agricole tourné essentiellement – et non exclusivement – vers les produits stratégiques susmentionnés, dans une démarche intégrée visant à produire la plus grande partie du contenu de l’assiette du citoyen.
Des résultats probants sont notés dans certaines filières, notamment le blé dur, dont la production est en augmentation constante, ainsi que les fruits et légumes dont la production cette année allie qualité, quantité et prix raisonnables.
La concrétisation du développement d’autres filières est attendue à moyen-terme, notamment celles du lait et des viandes rouges, grâce à des investissements colossaux en partenariat avec des pays frères et amis et l’utilisation de techniques et d’instruments modernes destinés à optimiser les rendements tout en réduisant les coûts de production. L’objectif de cette politique va au-delà de la sécurité alimentaire nationale. En effet, en sus de la réduction de la facture d’importation, il est attendu la réalisation d’excédents dans plusieurs produits qui seront destinés à l’exportation, avec comme marchés prioritaires les pays africains, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et de la concrétisation de l’intégrité économique intra-africaine.
Dans un environnement géopolitique aussi instable qu’impitoyable, l’action, voire la solidarité intra-africaine, est la seule voie qui permettra au continent de se soustraire définitivement aux diktats économiques des grandes puissances, notamment les anciens colonisateurs, et de renforcer son poids non seulement en tant que marché attrayant, mais aussi et surtout en tant que bloc économique solidaire capable de négocier d’égal à égal avec les différents regroupements économiques déjà existants.
L’expérience de l’Algérie et ses ambitions sont, à ce titre, dignes d’être exposées et portées à la connaissance des participants à l’UNFSS+4. Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations devrait également, en marge de cet événement, avoir des rencontres bilatérales avec ses homologues de pays des quatre continents, et notamment ceux de l’Union africaine dans le cadre de la ZLECAf, pour promouvoir la qualité des produits algériens destinés à l’exportation et la politique de l’Algérie en la matière, ainsi que pour discuter des opportunités d’investissement en Algérie, notamment dans la production de denrées alimentaires.
F. A.
