Le ministre d’État rwandais des TIC et de l’Innovation, Yves Iradukunda : «Les relations entre nos deux pays sont solides»

Ph. Nesrine T.
Ph. Nesrine T.
 «Nous présentons aujourd’hui notre modèle ici, en Algérie, car nous croyons en la coopération et en l’apprentissage mutuel», a déclaré Yves Iradukunda. Lors de son intervention à la conférence africaine des start-up, le ministre  rwandais des Technologies de l’information et de l’Innovation, Yves Iradukunda a exprimé la fierté de son pays d’être invité d’honneur de cette édition continentale, soulignant que cette présence reflète la solidité des relations entre l’Algérie et le Rwanda. «C’est pour nous un grand honneur d’être convié en tant qu’invité d’honneur. Depuis l’ouverture, nous avons ressenti l’hospitalité du gouvernement algérien, ainsi qu’une réelle volonté de coopération», a-t-il déclaré. À ce propos, le ministre a indiqué que la participation de Kigali s’inscrit dans la continuité des liens politiques et économiques renforcés par la visite du président rwandais à Alger, au cours de laquelle 14 mémorandums d’entente ont été signés. Selon lui, la présence du Rwanda à Alger n’est pas symbolique, mais traduit une volonté concrète d’œuvrer au développement conjoint des écosystèmes numériques africains, à travers la formation, l’innovation, l’investissement dans l’infrastructure technologique et la participation à des plateformes régionales favorisant l’entrepreneuriat. Dans son intervention, Iradukunda a mis en avant l’énergie et le potentiel de la jeunesse africaine, capable de produire des solutions innovantes pour relever les défis du continent : inclusion financière, éducation, transport, développement durable... «Nous voyons ici une jeunesse qui construit des réponses et crée des solutions concrètes pour l’Afrique», a-t-il affirmé, saluant l’esprit créatif et l’audace des entrepreneurs présents. Le ministre a également rappelé que le Rwanda a fait le choix stratégique de devenir un terrain propice aux talents africains. Son gouvernement s’est engagé à développer un cadre réglementaire moderne, souple et favorable aux startups, en simplifiant les procédures, en facilitant l’octroi de visas, pour les créateurs, et en mettant en place des centres dédiés à l’investissement. Il a insisté sur la priorité donnée par Kigali à l’intelligence artificielle, la recherche scientifique et le capital humain, dans l’objectif d’attirer des institutions et des universités internationales spécialisées. Le Rwanda ambitionne, ainsi, de devenir un hub continental, où investisseurs et innovateurs pourront tester leurs idées, expérimenter des solutions locales et accéder à des technologies de financement avancées. Yves Iradukunda a souligné que son pays travaille déjà avec plusieurs gouvernements africains, dont l’Algérie, avec laquelle il partage des expériences et une vision commune du développement numérique. 
«Nous présentons aujourd’hui notre modèle ici, en Algérie, car nous croyons en la coopération et en l’apprentissage mutuel», a-t-il déclaré.
Il a salué la diversité exceptionnelle des participants, la richesse des projets et l’ambition des jeunes présents, affirmant que cette conférence est devenue une plateforme africaine majeure, porteuse de décisions structurantes. «Ce forum produit aujourd’hui une dynamique concrète : ‘’l’ Appel d’Alger’’ pour le développement des startups et des entreprises émergentes», a-t-il dit, adressant ses salutations au peuple algérien et appelant à poursuivre le soutien aux jeunes pousses innovantes. En conclusion, le ministre rwandais a exprimé son espoir de voir ce rendez-vous panafricain déboucher sur des recommandations tangibles au service de l’Afrique et du monde, réaffirmant la volonté de Kigali de travailler étroitement avec Alger et l’ensemble des pays du continent.      
 
S. B.

 

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