La revue El Djeich au sujet de l’affaire des sept enfants mineurs : des médias hostiles ont tenté d’exploiter l’incident pour véhiculer une image erronée de l’Algérie

La revue El Djeich s’est exprimée au sujet de l’affaire des sept enfants mineurs ayant quitté, au début du mois, clandestinement l’Algérie pour rejoindre l’Espagne.  

Dans un commentaire intitulé «Les campagnes de désinformation ne freineront pas la volonté de l’Algérie de protéger sa jeunesse», la revue a tout d’abord rappelé que «la migration clandestine constitue l’un des phénomènes mondiaux les plus marquants de la dernière décennie» et qu’«elle ne se limite plus à un seul pays, mais est devenue une réalité internationale complexe où s’entrecroisent les dimensions économiques, sociales, psychologiques et politiques».

À cet effet, poursuit la même source, «l’Algérie, à l’instar de nombreux autres pays, n’est pas épargnée par ce phénomène qui touche principalement sa jeunesse». «Dans ce contexte, certains médias hostiles ont tenté d’exploiter l’incident survenu au début du mois de septembre 2025, impliquant sept enfants mineurs partis clandestinement depuis Alger, pour véhiculer une image erronée de l’Algérie, de son peuple et de ses institutions», a précisé El Djeich, soulignant que ces mêmes médias «ont lancé des campagnes de désinformation visant à ternir la réputation de notre pays et à discréditer les efforts de l’État devant l’opinion publique nationale et internationale».

Un «acte isolé»

La revue indique, dans ce sens, que l’incident «demeure toutefois un acte isolé qui ne saurait être généralisé, ni être considéré comme le reflet fidèle de la réalité de la société algérienne».

Ainsi, «l’amplification délibérée de cette affaire et sa présentation hors de son contexte naturel révèlent clairement l’existence d’agendas médiatiques malveillants visant à affaiblir l’image et la réputation de l’Algérie sur la scène internationale».

Pour l’auteur du commentaire, «l’examen attentif des faits démontre l’inanité des allégations propagées par certaines parties hostiles», dans la mesure où il s’agit «d’enfants encore scolarisés, ce qui invalide les discours mensongers limitant les causes de cet acte à des considérations sociales ou économiques».

«La réalité révèle d’autres facteurs, plus graves, liés à la tentative d’instrumentaliser une catégorie vulnérable de la société, notamment via les réseaux sociaux, pour dresser un tableau sombre de leur patrie», a enchaîné la revue.

Ainsi, «les intentions nuisibles apparaissent avec davantage de clarté à travers la surexploitation de cet incident, présenté comme une prétendue illustration de la société algérienne, alors que de nombreux pays connaissent des taux bien plus élevés de migration clandestine sans que leurs institutions soient remises en cause». Une «approche sélective» qui «traduit une volonté manifeste de porter atteinte à la stabilité de l’Algérie et de nuire à son image à l’étranger».

«Une tempête dans un verre d’eau»

En somme, «la campagne orchestrée par certaines voix dissonantes autour de ce cas isolé n’est rien d’autre qu’une tempête dans un verre d’eau, révélatrice de la haine viscérale que certains nourrissent envers l’Algérie, incapables d’accepter les profondes transformations qu’elle connaît dans divers domaines», a affirmé la revue dans son commentaire.

Des mutations, «devenues une réalité tangible pour les citoyens», qui «se traduisent par des acquis économiques, sociaux et politiques concrets, à travers de grands projets réalisés ou en cours de réalisation».

El Djeich rappelle, en dernier lieu, que «de nombreux mécanismes ont été mis en place pour l’autonomisation économique de la jeunesse : allocation chômage, système intégré d’innovation et de start-up, réforme du dispositif d’appui aux PME, création du régime d’autoentrepreneur élargi récemment à la micro-importation, libéralisation de l’initiative économique et développement de nouveaux instruments de financement».

Ainsi, «la volonté des autorités de consolider le lien entre l’État et la jeunesse découle de la conviction que cette dernière est la frange sociale la plus encline à l’innovation et à l’adaptation aux mutations». «Elle est également la plus apte à interagir avec les évolutions scientifiques et techniques», affirme la revue.

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