
Alors que l’équipe nationale féminine se dirige tranquillement vers une qualification méritée au deuxième tour de la CAN 2024, voilà qu’elle se voit, à la surprise générale, visée par une enquête de la Confédération Africaines de football pour une supposée violation «des Statuts et Règlements de la CAF lors de la Coupe d'Afrique des Nations féminine TotalEnergies, Maroc 2024». Une affaire montée de toute pièce par le Makhzen et ses agents dont l’influence sur le cercle décisionnel de l’instance confédéral n’est plus un mythe.
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— La Gazette du Fennec (@LGDFennec) July 10, 2025
Pour la énième fois, la CAF se laisse embarquer dans une scabreuse affaire de supposée «des Statuts et Règlements de la CAF lors de la Coupe d'Afrique des Nations féminine TotalEnergies, Maroc 2024» en diligentant, annonce t-elle dans un communiqué, une enquête contre l’équipe féminine d’Algérie. Le communiqué est laconique. Sec et surprenant lorsqu’on sait que l’affaire à laquelle fait allusion la CAF ne concerne pas que l’Algérie est qu’elle est , qui plus est, avant tout le fruit d’une polémique stérile alimentée par des réseaux qui font de l’Algérie leur fond de buzz à longueur de connexion.
«La Confédération Africaine de Football (« CAF ») a ouvert une enquête contre l'équipe nationale féminine algérienne pour violations présumées des Statuts et Règlements de la CAF lors de la Coupe d'Afrique des Nations féminine TotalEnergies, Maroc 2024», a annoncé la CAF dans un communiqué. Suffisant pour jeter un pavé dans la marre. Surtout que l’instance faitière du football africain précisera à la fin qu’elle «ne fera aucun autre commentaire à ce sujet tant que la procédure ne sera pas finalisée».
En réalité, il n’est pas besoin d’en dire plus. Connaissant la façon de faire de cette instance-Rien que le mois de mars elle a été déjugée par le TAS dans trois affaires distinctes dont celle opposant l’USM Alger à la RS Berkane dans le scandale des maillots-on sait par avance que ceux qui ont diligenté cette affaire dans les coulisses ont toujours fait office de juge et bourreau au détriment des règles les plus alcalines la régissant.
Comme lors de l’affaire des maillot controversée, la CAF semble une nouvelle fois prendre parti contre l’Algérie. D’abord parce qu’elle aurait dû attendre d’avoir des éléments factuels pour annoncer l’ouverture d’une enquête. Puis parce que plusieurs vidéos ont démontré que c’est des « statdiers » marocains qui ont scotché du ruban adhésifs noir sur les bancs algériens mais aussi tunisien. Certains médias locaux ont accusé le sélectionneur algérien, Farid Benstiti, dont le CV et le vécu dépassent les frontières du Continent d’avoir exécuté personnellement cette besogne. Son homologue tunisien en a fait de même aussi. Ou est-il allé lui-même le faire ? L’imagination clairement terre-à-terre a fait dire tout et n’importe quoi à ces pages connues pour leur opposition farouche à l’Algérie. Mais de là à ce que la CAF se laisse embarquer, il y a de quoi voir la main de Fouzi Lekjaa peser, comme à son habitude, de tout son poids dans les coulisses pour que la CAF annonce l’ouverture d’une enquête rien que pour parasiter le tournoi des Algériennes jusqu’ici sereines sur le terrain.
Voyant comment son jury disciplinaire expédie les affaires, et comment le TAS démonte les verdicts, il ne faut pas s’étonner si une instance sensée avoir l’envergure d’un petit état est utilisée comme moyen de pression et répression dans des affaires purement politiques.
A.A.A.