L’université au service du secteur des ressources en eau : Un courant prometteur

Encourager la recherche scientifique, en prenant en considération les besoins  du secteur concerné. Ph. : Nesrine T.
Encourager la recherche scientifique, en prenant en considération les besoins du secteur concerné. Ph. : Nesrine T.

Une convention de coopération dans les domaines de la formation, la recherche et le développement technologique a été signée, dimanche à Alger, en présence des deux ministres.

Cet accord est le fruit d’une série de rencontres et donne un «nouveau souffle» à la coopération en termes de formation, de recherche scientifique et d’innovation à travers l’ouverture sur les secteurs sociaux économiques, de l’avis du ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique. «Cette convention s’inscrit dans le cadre de la collaboration et la coopération entre les deux secteurs», s’est félicité Abdelbaki Benziane, qui a affirmé que le secteur des ressources en eau constitue un secteur stratégique dans l'économie nationale. Les axes de cette convention visent l’encouragement de la recherche scientifique, en prenant en considération les besoins exprimés par le secteur concerné, a-t-il expliqué, précisant que 12 projets ont été sélectionnés dans le cadre du programme national de recherche (PNR), et seront concrétisés sur terrain en vertu de cette convention. «Les projets retenus prennent en considération les priorités des préoccupations posées par le secteur des ressources en eau».
Prenant la parole, le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique a salué cette coopération et souligné que son département ministériel coopère avec l'université et ses chercheurs pour garantir la sécurité hydrique. «Nous sommes tenus de travailler de manière sérieuse et efficace pour l'utilisation des solutions technologiques résultant des projets de recherche et des travaux innovants proposés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», a affirmé Karim Hasni.
Ce dernier citera, à titre d’exemple, les nouvelles technologies de l'irrigation pour l'optimisation de l'utilisation de l'eau et l’introduction des nouvelles techniques.
«Nous avons beaucoup de projets qui nécessitent le contrôle, le suivi, l'expertise et une assistance technique. Nous sommes prêts à prendre en charge les travaux de recherche en termes de financement et d’accorder des indemnités aux chercheurs qui nous accompagnent dans les sujets qui intéressent l'eau».
Cette symbiose entre l'université et les autres secteurs est «bénéfique» à plus d’un titre. «Nous avons beaucoup de projets dont le contrôle et le suivi sont assurés par des bureaux d'études étrangers, alors que nous avons des compétences, des laboratoires et des centres de recherche capables d’assurer cet expertise».
Pour sa part, le directeur général de la recherche scientifique au MESRS a indiqué que son département possède désormais ses propres bureaux d’études et expertises, capables de donner des solutions aux problèmes rencontrés dans les différents secteurs.
Kamélia Hadjib

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