L’ancien ministre Hamid Sidi Saïd, décédé jeudi à l’âge de 83 ans, a été inhumé, hier à Alger, au cimetière de Garidi, en présence d’une foule très nombreuse, qui l’a accompagné à sa dernière demeure.
L’enterrement a eu lieu en présence du président du Sénat, Salah Goudjil, du Premier ministre, Nadir Larbaoui, du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, du ministre de la Communication, Mohamed Meziane, de nombreuses personnalités, de hauts cadres de l’Etat et d’amis et proches de la famille, venus nombreux rendre hommage à l’homme d’Etat que fut le défunt, Hamid Sidi Saïd. Hamid Sidi Saïd a occupé plusieurs postes de haut rang tout au long de sa carrière. Il a été wali de Tizi Ouzou et de Constantine, avant d’être nommé ministre de la Poste et des Télécommunications en 1989 sous le gouvernement de Mouloud Hamrouche. En juillet 1990, il prend les rênes du ministère de la Santé lors d’un remaniement gouvernemental. Membre du courant des réformateurs de l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, il a soutenu ce dernier lors des élections présidentielles de 1999, dirigeant sa campagne à Tizi Ouzou. L’hommage rédigé par feu Hamid Sidi Saïd à «Abdelhak Benhamouda : l’homme de principes» a dévoilé un homme de plume. Sa droiture et son honnêteté ont marqué son passage dans les institutions de l’Etat. Discret, rigoureux et d’un grand sens des responsabilités, le défunt avait un attachement profond aux valeurs républicaines et au respect des institutions. Il a marqué son époque en laissant une empreinte remarquable dans la vie politique du pays. Sa disparition a suscité une vive émotion parmi ceux qui l’ont connu et côtoyé. Plusieurs personnalités ont salué la mémoire d’un homme engagé.
H. Y.
