
L’ambassadeur cubain à Alger, M. Armando Vergara Bueno, a estimé que sa participation à cet évènement est indispensable, au moment où se perpètrent d’abominables boucheries à l’encontre du peuple palestinien.
Cuba soutient avec vigueur ce qu’a entrepris la République sud-africaine, qui a porté cette question devant la CIJ, a déclaré le diplomate, soulignant que tous les regards se dirigent vers la session du Conseil de sécurité. Nous espérons une initiative de l’Algérie et ceci n’est nullement étonnant de la part d’un pays que nous respectons, dans le pays du 1,5 million de chahid, sans oublier aussi ses positions honorables à l’égard de toutes les causes justes. Cela n’a rien de nouveau, car il s’agit de l’histoire de l’Algérie. Il n’y a rien qui puisse justifier cette sauvagerie, qu’il faut condamner sans relâche. Le tiers des victimes sont des femmes et des enfants. C’est une vérité à la fois amère et horrible.
Le leader de la révolution cubaine, Fidel Castro, a été l’ami de la Palestine. A ce titre, nous réitérons la position de principe de Cuba qui plaide pour une solution juste et permanente au conflit israélo palestinien, sur la base de l’existence de deux Etats.
Ce qui va permettre au peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination, à son Etat indépendant et souverain, sur les frontières d’avant 1967, avec comme capitale Al Qods Est, le droit au retour des réfugiés palestiniens. Pour toutes ces raisons nous combattrons aux côtés des Palestiniens, avec constance. Nous ne nous rangerons jamais aux côtés de ceux qui font preuve d’indifférence. Nous condamnons avec fermeté le génocide commis par Israël contre le peuple palestinien. Nous demeurons à ses côtés pour traduire dans les faits, ce qu’avait déclaré le président Fidel Castro. Il est grand temps de mettre un terme à la philosophie de la guerre.
L’humanité n’oubliera aucunement le visage hideux des bourreaux des Palestiniens, leur machine de guerre, les nobles valeurs du peuple palestinien qu’il a mises en valeur dans sa lutte, ses sacrifices, pour la conquête de ses droits, de sa terre.
M. B.