Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hamdani, a reçu jeudi une délégation de la Confédération générale des entreprises, conduite par sa présidente, Mme Saida Neghza, avec à l’ordre du jour la situation du secteur de transformation des produits alimentaires. Des responsables de l’Union des industries de l’agroalimentaire, membres de la CGEA ont exposé les obstacles entravant cette activité. «La réunion avec le ministre de l’Agriculture, la seconde du genre avec notre confédération, a traité des mécanismes de relance de la filière de l’agroalimentaire», indique Mme Nezgha. «Promouvoir la filière de la transformation des divers produits agricoles en associant les compétences et l’expertise dont dispose le secteur privé est un acquis pour notre économie», explique-t-elle.
Cette ambition nécessite une valorisation et une réhabilitation de l'outil de production public et privé, a-t-elle plaidé. Elle indique que le ministère est disponible pour le dialogue et la prise en charge des doléances soulevées pour contribuer à l'émergence d'une filière agroalimentaire compétitive pouvant, dans le cadre de la sécurité alimentaire, constituer un des axes majeurs du plan d'action du gouvernement. La présidente de la CGEA sera reçue mardi prochain par le président de la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie et du commerce et de la planification de l’APN pour un débat sur les contraintes auxquelles font face les opérateurs économiques des wilayas du Sud. Elle relèvera que les mesures en faveur des entreprises touchées par la crise sanitaire ne sont pas appliquées en raison de la persistance des entraves bureaucratiques. «Beaucoup sont les entreprises à qui l’administration des impôts réclame le paiement des pénalités de retard, quoique cette mesure a été suspendue sur décision du Premier ministre, dans le but de protéger l’outil de production et préserver les postes d’emploi en cette conjoncture marquée par l’épidémie de Covid-19», dit-elle.
Karim Aoudia
