Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en avant le rôle stratégique de l’université algérienne dans le développement économique et sociétal du continent africain. Lors de sa visite au pavillon de l’innovation de son département ministériel, installé dans le cadre de la Foire commerciale intra-africaine (IATF- 2025), Kamel Baddari a souligné que la recherche scientifique et l’innovation sont devenues des déterminants essentiels de la croissance économique.
«Notre université doit être un véritable levier stratégique, capable de transformer le savoir en produits et services compétitifs, exportables vers nos partenaires africains», a-t-il déclaré. Il a également insisté sur la mise en place d’incubateurs universitaires destinés à accompagner les projets novateurs des jeunes chercheurs et étudiants africains, ainsi que sur la création d’institutions économiques, pour valoriser les résultats de la recherche. Le ministre a révélé par ailleurs la signature de plusieurs contrats avec des partenaires et opérateurs économiques africains, portant sur des collaborations entre universités et centres de recherche algériens. «Ces accords, a-t-il précisé, concernent aussi bien la sécurisation des résultats de la recherche scientifique que leur valorisation, à travers des start-up et de petites entreprises innovantes portées par des étudiants.
Ces produits scientifiques et technologiques ont suscité un réel intérêt chez nos frères africains. Ils ouvriront la voie à un transfert de l’expérience, du savoir-faire et des innovations algériennes vers le reste du continent, sous forme de produits industrialisés et commercialisés localement.» «Grâce au soutien des autres secteurs, l’Université algérienne a réussi à faire entendre sa voix et à affirmer sa place sur le continent», a noté le ministre.
Reprenant le mot d’ordre du Président Tebboune, lors de l’ouverture de l’IATF-2025, le ministre a affirmé que «le slogan “L’Afrique aux Africains” ne peut se concrétiser qu’à travers l’investissement dans le capital humain, la connaissance et l’innovation». Ainsi, en misant sur la recherche appliquée, l’entrepreneuriat universitaire et l’intégration africaine, l’Algérie ambitionne de jouer un rôle de premier plan dans la construction d’une Afrique autonome, créative et prospère.
K. A. A.
