Le Hamas a déclaré ce jeudi avoir approuvé la première phase d’un plan de paix à Ghaza, à l’issue d’âpres négociations en Égypte. Selon les termes de ce plan, tous les otages actuellement détenus dans la bande de Ghaza seront libérés «très bientôt». Ce déblocage majeur ouvre la voie à un processus diplomatique d’ampleur, avec pour ambition de mettre fin à deux ans de guerre meurtrière et à des décennies de conflit.
Le plan prévoit également un retrait progressif de l’armée israélienne jusqu’à une ligne de démarcation convenue entre les parties, marquant, selon le plan de Donald Trump, la «première étape vers une paix forte, durable et éternelle». Dans une déclaration, le président des États-Unis a insisté sur le fait que «toutes les parties seront traitées équitablement», ajoutant que cet accord représente «un grand jour pour le monde arabe et musulman, pour Israël, pour tous les pays voisins et pour les États-Unis d’Amérique».
Trump a tenu à saluer le rôle clé joué par les médiateurs du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, sans lesquels, selon lui, cet accord «historique et sans précédent» n’aurait jamais vu le jour.
Des sources diplomatiques évoquent un calendrier structuré en plusieurs étapes, incluant des garanties de sécurité, des mécanismes de surveillance, ainsi qu’une reprise progressive de la coopération humanitaire et civile entre les parties.
Notons que cet accord intervient au moment où l’armée sioniste intensifie ses bombardements sur Ghaza. Plusieurs civils ont été tués ce matin du 9 octobre.
A. A. A.
