Pour son second meeting populaire dans la capitale après celui animé dimanche à El-Harrach, le FFS a défendu, hier à Rouiba, le choix de sa participation aux élections locales. «Notre participation relève d'une option stratégique visant à faire valoir de nouvelles méthodes, plus démocratiques et plus transparentes dans la gestion des affaires locales au niveau des APC et des APW», a affirmé Hakim Belahcel, membre de l'instance présidentielle du parti, devant une forte assistante au Centre culturel Chabane-Tahir. «Nous aspirons à la consécration du changement au niveau local en agissant dans le sens du démantèlement des noyaux durs de la bureaucratie et du renforcement des prérogatives de l'élu», dit-il. Pour l’orateur, la participation du FFS émane en outre de sa conviction selon laquelle le pays fait face à une conjoncture sensible, «marquée par des agissements occultes des réseaux de corruption qui visent à hypothéquer la mobilisation des forces populaires pour le changement de leur vécu quotidien». Le FFS a ouvert ses portes à la société civile. Le renforcement de la souveraineté populaire, la consolidation de l'unité et de la cohésion nationales, l'instauration de la démocratie et de l'État de droit constituent les principes fondamentaux de la lutte du parti depuis 58 ans. «Le changement souverain rejette l'ingérence étrangère, œuvre à la reconstruction du consensus populaire et s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation de la politique quand la dépolitisation fait des ravages. Dénonçant la situation catastrophique des dizaines de famille sinistrées des récentes intempéries dans la capitale, l'orateur promet en outre l'élaboration de stratégies plus adaptées à même de garantir l'accès à un logement décent», a-t-il en outre affirmé. Karim Aoudia
