Elle doit être intégrée dans la sphère réelle : «L’économie parallèle doit disparaître»

«Pour que l’économie nationale avance et progresse davantage, il faut que l’économie parallèle disparaisse », a tranché le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Cette déclaration traduit la ferme volonté de l’Etat de soutenir l’économie nationale par une dynamique de croissance transparente, axée, entre autres, sur l’intégration au maximum des masses monétaires circulant de façon informelle et la numérisation qui promeut le paiement électronique.
Ce processus a déjà été entamé. Des mesures concrètes ont été prises pour permettre aux citoyens activant dans le marché parallèle d’intégrer l’économie nationale de manière juridique, ce qui leur permet de donner à leurs activités un cachet officiel, de régulariser leur statut, tout en bénéficiant des avantages de l’assurance sociale, à l’instar des pensions de retraite et de la carte Chifa.
La procédure est, par conséquent, mutuellement bénéfique. D’un côté, elle offre à l’économie nationale de nouveaux acteurs qui créent de la richesse et de l’emploi, et de l’autre côté, elle donne aux citoyens la possibilité de s’offrir une situation sociale régulière et stable vis-à-vis de la loi, améliorant ainsi leurs conditions de vie. Nous citons, comme exemple, la régularisation, au mois de mai dernier, de la situation des négociants travaillant dans la micro-importation, connue sous le nom du «caba». Une décision qui légalise et incube ce type de commerce par le biais d’un cadre juridique clairement défini et entièrement dédié.
«Ces agents économiques peuvent désormais exercer en toute liberté dans le cadre de la loi. Personne ne les dérange», a souligné le chef de l’Etat. Aussi, la création de la formule du registre du commerce ambulant, il y a quelques années, s’inscrit dans la même vision. C’est une démarche qui a profité à des milliers de citoyens issus surtout des catégories sociales moyennes. Présentant uniquement la carte nationale aux services concernés, ces commerçants, qui activent dans de petits commerces quotidiens, à l’image des vendeurs de coriandre et de persil, ont bénéficié de cet encadrement réglementaire. De plus, le président de la République s’est également félicité du nombre de personnes inscrites dernièrement aux divers services en vue d’adhérer à l’économie formelle.
«Il y a une flambée en termes de citoyens qui se sont rapprochés des différents dispositifs pour obtenir un statut officiel, comme les auto-entrepreneurs», a soutenu Abdelmadjid Tebboune. Celui-ci a, par ailleurs, indiqué que le travail se poursuit, mais il ne s’agit pas du tout de méthodes rigides et punitives. Au contraire, cette politique est basée essentiellement sur la conviction et l’attractivité de plus en plus des investisseurs et des commerçants. «Plus les mécanismes de ce projet qu’on accélère, gagnent du terrain, plus l’économie nationale prospérera, se développera et affichera de bonnes performances», a conclu le chef de l’Etat concernant ce chapitre.

Z. D.

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