De notre correspondant : Fouad Daoud
L’ambassadrice des États-Unis à Alger, Mme Elizabeth Moore Aubin, a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou- Arréridj.
L’ambassadeur, reçue par le wali Kamel Nouisser, a eu des discussions avec les représentants de la Chambre de commerce et d’industrie, ainsi que ceux de la Chambre d’agriculture.
Ce qui lui a permis de prendre connaissance des potentialités de la wilaya dans ces deux domaines stratégiques, ainsi que de l’évolution de l’appareil de production, que ce soit pour l’industrie ou pour l’agriculture.
La wilaya de Bordj Bou-Arréridj, à vocation agricole, a lancé un programme pour relancer le secteur, à travers notamment des périmètres irrigués qui devront permettre la hausse de la production dans ce domaine, en plus de l’amélioration de la productivité, comme cela lui a été expliqué par les représentants de la Chambre agricole.
Pour l’industrie, la wilaya est devenue un pôle national et même international, au point que les marques qui sont fabriquées localement sont vendues jusqu’à la lointaine Amérique, après avoir conquis les marchés arabes et africains, selon les délégués de la Chambre de commerce et d’industrie, qui ont évoqué, avec l’invitée de la wilaya, les perspectives d’échanges avec son pays.
Séduite par les progrès réalisés par notre pays dans tous les secteurs, et notamment économique, la diplomate américaine a noté, grâce aux explications du wali, que ce sont les résultats des choix effectués par les pouvoirs publics qui tiennent à la construction d’une économie solide, pour satisfaire les besoins de la population et participer à la consécration des valeurs de stabilité dans le monde. La wilaya de Bordj Bou-Arréridj, comme l’a relevé le wali, contribue à l’effort national d’autosuffisance alimentaire, tout en augmentant les indicateurs de développement du pays.
L’invitée de la wilaya, qui est au courant également des potentialités touristiques de la région, s’est rendue à deux monuments qui font la fierté des citoyens, à savoir le château d’El-Mokrani, qui se trouve au chef-lieu, et la zaouïa d’El-Koléa, située quant à elle dans la commune de Tassameurt. «Bordj Bou-Arréridj peut faire beaucoup sur ce plan aussi», comme elle l’a noté.
Rappelons que l’université Bachir-Ibrahimi de Bordj Bou-Arréridj a signé un accord de partenariat avec des institutions américaines dans le domaine agricole, pour le développement du secteur au profit de plusieurs exploitations qui nécessitent une mise à niveau de leurs procédés de production.
F. D.
