
Malgré quelques spécificités et particularismes locaux, la trame générale de la célébration se distingue par un temps de partage entre proches et dans les mosquées, des louanges en l’honneur d’Allah, de récits sur la vie du prophète de l’islam. Les musulmans font beaucoup d’aumônes et font preuve de charité envers les gens démunis.
Pour l’ensemble de l’Oumma (communauté des croyants musulmans), la fête d’El-Maoulid est l’occasion de retrouver ses proches dans une ambiance festive, sous le prisme du souvenir et d’une pieuse évocation de l’envoyé d’Allah, de sa vie et de ses actions.
Le jour de la naissance du Prophète (QSSSL), soit le douzième jour du mois de Rabie el-aoual, selon le calendrier hégirien, fait partie des fêtes les plus importantes du monde islamique.
L’Algérie compte une dizaine de jours fériés, fêtes religieuses et nationales confondues. Cependant, la dernière fête religieuse est celle d’El-Maoulid Ennabaoui. C’est un évènement planétaire qui se commémore dans l’enthousiasme, la grandeur et la fierté d’appartenir à cette Oumma.
Il est utile de rappeler qu’il est nécessaire de respecter strictement les mesures préventives face à la propagation de la COVID-19, de lutter contre la pandémie dans le but d'endiguer sa propagation, et ce conformément aux communiqués de la Commission nationale de la fatwa et aux rapports de la commission scientifique et du comité de suivi de l'ouverture progressive des mosquées. L'ensemble des citoyens est tenu de célébrer El-Maoulid dans des salles prévues à cet effet, et ce en coordination avec les autorités locales. Les Algériens sont appelés également à vivre cet événement chez eux, en respectant les mesures recommandées à même de protéger les citoyens contre la maladie.
La population doit faire preuve d’un sens élevé de responsabilité individuelle et collective, d'éviter l'utilisation des produits pyrotechniques au regard des dangers et des préjudices causés. Le Prophète Mohammed (QSSSL) a offert à l’humanité l’exemple d’un homme honnête, juste et droit. Toute sa vie, il n’a cessé de recommander aux fidèles d’épouser les hautes valeurs universelles de paix, de pardon et de tolérance. Il faut encore souligner — actualité oblige — l’insigne déférence que vouent les Algériens et la nation musulmane au Prophète (QSSSL). Ce sentiment ineffable ne peut être ébranlé par les offenses contre sa personne, encore moins rabaissé par le dédain et la moquerie qui relèvent du discours de la haine et de la rancune. Il est malheureux d’avoir à déplorer, aujourd’hui, voire depuis des années, dans certaines contrées, une hostilité véhémente à l’encontre des musulmans, qui se traduit, presque en permanence, par des discours stigmatisants, des pratiques discriminatoires et des agressions physiques. Des prétendus polémistes invétérés qui ne cachent plus leur vindicte à l’égard d’une religion révélée, des pseudo-intellectuels s’obstinent à tisonner les braises nauséabondes d’une islamophobie devenue l’arme par excellence du racisme et du rejet viscéral de l’autre. Fort heureusement, des chercheurs honnêtes et sans parti pris ont pris l’honorable et louable devoir de faire un bilan critique de ce phénomène, de susciter des débats impartiaux autour du concept d’islamophobie, d’en élaborer une description rigoureuse des discours et d’actes fort condamnables perpétrés par des personnes très peu informées ou sciemment oublieuses de la vraie nature de la religion musulmane, de ses enseignements et de son message.
Il y a ample matière à persister dans ce travail de dénonciation d’un processus pervers d’altération de la religion musulmane et des musulmans, qui se diffuse, notamment, dans certains média occidentaux.
Mohamed B.