El Djeïch fustige l’instrumentalisation outrancière d’un fait isolé : «une tempête dans un verre d’eau»

La migration clandestine, drame humain et enjeu mondial, est devenue un terrain fertile pour la manipulation médiatique. Chaque incident, aussi isolé soit-il, sert de prétexte à certains cercles hostiles pour attaquer l’Algérie et dénigrer ses institutions. L’affaire récente de sept mineurs partis clandestinement en est une illustration flagrante. Cette aventure dramatique a été gonflée afin d’en faire, dans certains récits, «le reflet fidèle de la réalité de la société algérienne».

Or, ce n’est pas le cas. Comme le rappelle vigoureusement la revue El Djeïch, il s’agit d’«un acte isolé» dont l’exploitation médiatique révèle moins la réalité de la jeunesse algérienne que la persistance d’agendas étrangers nourris de ressentiment envers un pays en pleine mutation. Dans sa rubrique «Coup de projecteur», la revue El Djeïch relève que l’amplification délibérée de l’affaire révèle «l’existence d’agendas médiatiques malveillants visant à affaiblir l’image et la réputation de l’Algérie sur la scène internationale». La revue balaie les arguments liant exclusivement ce départ clandestin à des considérations économiques ou sociales : «Il s’agit en effet d’enfants encore scolarisés, ce qui invalide les discours mensongers. La réalité révèle d’autres facteurs, plus graves, liés à la tentative d’instrumentaliser une catégorie vulnérable de la société, notamment via les réseaux sociaux, pour dresser un tableau sombre de leur patrie.» Qualifiant la surexploitation de ce fait de «tempête dans un verre d’eau», symptomatique, selon elle, de «la haine viscérale que certains nourrissent envers l’Algérie», la revue estime que cela est révélateur d’une hostilité nourrie par l’incapacité de certains à accepter «les profondes transformations que l’Algérie connaît dans divers domaines», concrétisées par des «acquis économiques, sociaux et politiques» et par la réalisation de «grands projets» générateurs de milliers d’emplois.

El Djeïch met en avant l’importance stratégique accordée par les autorités à la jeunesse, qualifiée de «force vive pour l’édification nationale», ne manquant pas de rappeler les différents mécanismes mis en place pour son autonomisation : allocation chômage, système intégré d’innovation et de start-up, réforme du dispositif d’appui aux PME, création du régime d’auto-entrepreneur élargi à la micro-importation, libéralisation de l’initiative économique et développement de nouveaux instruments de financement. Au-delà de l’économie, l’attention portée aux jeunes s’étend à la vie publique et politique, avec notamment le Conseil supérieur de la jeunesse et la volonté de renforcer leur présence dans les institutions.

L’objectif, écrit la revue, est de permettre l’émergence d’une «élite politique jeune, affranchie et responsable, loin des pratiques et dérives du passé». En conclusion, El Djeïch fait le parallèle entre les jeunes d’aujourd’hui et ceux de la Révolution : «Le dynamisme de la jeunesse est essentiel pour poursuivre l’ambitieux chemin de développement tracé par l’Algérie, dans la continuité des jeunes de la Révolution libératrice qui ont fait rayonner la liberté.» Elle est appelée, ajoute la revue, «à démontrer la même loyauté et la même détermination pour relever les défis actuels, affirmer sa présence dans un monde traversé par les bouleversements et déjouer les complots ourdis visant à freiner la marche victorieuse de notre pays».

H. Y.

Multimedia