Quatre prototypes issus de la recherche et de l’innovation des laboratoires de recherche relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont été remis, hier, au ministère de l’Énergie et des Mines, via Sonelgaz, en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Il s’agit de détecteurs de gaz du monoxyde de carbone, de système intelligent de détection de gaz, de lampadaire à énergie solaire destinée à l’éclairage public et enfin de batterie à lithium. Dans son allocution prononcée à cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieurn et de la Recherche scientifique, a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu, en février dernier, entre son département et ceux de l’Énergie et des mines, de l’Économie de la connaissance, des start-ups et des micros entreprises, pour la fabrication d’appareils de détection de fuite de gaz.
Ceci conformément aux instructions du président de la République. «Ces 4 prototypes ont été fabriqués au niveau du Centre de recherche sur les technologies des semi-conducteurs de l’énergie (CRTSE) et du Centre de recherche scientifique et technique en analyse physico-chimique (CRAPC) sur la base de la technologie de pointe», a confié le Pr Kamel Baddari.
Ce dernier s’est dit convaincu du rôle «important» des centres de recherche relevant du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et leur apport dans le développement socio-économique du pays en s’intégrant dans le carré magique, à savoir la recherche scientifique, l’innovation, la création de richesse et la création d’emplois.
Le ministre a mis l’accent sur l’importance de la valorisation et la commercialisation de ces produits qui est à la charge du groupe Sonelgaz. «C’est à partir de là, a-t-il poursuivi, que nous pourrons dire que la recherche scientifique des centres de recherche est devenue une recherche utile destinée à résoudre les problèmes et les préoccupations de la société. Notre objectif est que ces appareils soient fabriqués et commercialisés, ce qui nous permettra de valoriser les produits de recherche et de les mettre au service de la société ».
Outre ces quatre prototypes issus des laboratoires de recherche, deux prototypes de détecteur de gaz, de monoxyde de carbone, développés par deux start-up ont été également remis à Sonelgaz. Ceci montre, selon le Pr Baddari, la collaboration et le partenariat qui existe entre le secteur public et le secteur privé en matière de recherche scientifique et technologique.
M. Arkab : «Créer une compétitivité de qualité»
De son côté, le ministre de l’Energie et des Mines a salué les résultats de la recherche qui permettront de créer une compétitivité de qualité bénéfique pour les entreprises algériennes, ainsi que le transfert de technologie des laboratoires de recherche vers la production et la commercialisation, en particulier les produits liés à la protection de nos citoyens contre les dangers des fuites de monoxyde de carbone afin de réduire ce fléau dangereux qui a coûté la vie à de nombreuses personnes. M. Mohamed Arkab a tenu, en présence du Pdg du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal, à exprimer sa reconnaissance aux chercheurs pour leur réalisation qui sont conformes avec la politique des institutions du secteur de l’Energie et des Mines visant à promouvoir le produit local et l’intégration nationale, ainsi qu’à renforcer l’outil de production nationale. Et d’ajouter : «Ceci à travers l’encouragement de la recherche et le développement et l’appui aux entreprises nationales ainsi et aux start-up pour participer au développement du tissu économique et industriel du pays et de créer une dynamique de développement des industries locales et d’encourager les entreprises algériennes à localiser l’industrie des équipements et des pièces de rechange conformément aux nouvelles orientations économiques du gouvernement».
Kamélia Hadjib
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Yacine El-Mahdi Oualid :
«Il ne s’agit pas d’un processus d’assemblage, mais d’une fabrication 100% algérienne»
Le ministre de l’Economie de la Connaissance, des start-up et des micro-entreprises a mis en exergue l’importance de créer de nouvelles opportunités pour les start-up algériennes et de les pousser à trouver des solutions à des problèmes réels. «Le gouvernement s’attelle à soutenir le contenu local et le produit fabriqué en Algérie, ainsi que les technologies développés localement», s’est félicité El Mahdi Oualid qui a précisé que deux start-up ont été impliquées dans la fabrication de détecteurs de monoxyde de monoxyde de carbone fabriqués localement, y compris les composants électroniques sont fabriqués localement. «Il ne s’agit pas, a-t-il observé, d’un processus d’assemblage, mais d’une fabrication 100% algérienne. Avec de telles initiatives, nous ouvrons de nouveaux horizons pour les start-up algériennes pour accéder à des marchés et qui leur permettront de se développer».
Le ministre a affirmé que la recherche et le développement en Algérie ne se limite plus aux laboratoires de recherche publics et assuré que des efforts croissants sont également déployés dans le secteur privé. «Cette situation témoigne de l’étroite collaboration entre les universités algériennes et le monde socio-économique. Des centres de recherche travaillent en partenariat avec des entreprises privées, ce qui leur permet d’améliorer le taux d’intégration de leurs produits et d’apporter une valeur ajoutée technologique», a conclu, M. Yacine El Mahdi Oualid.
Kamélia H.
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La bourse universitaire sera versée entre le 30 et le 5 de chaque mois
Initialement prévue pour le 18 de chaque mois, la bourse universitaire sera finalement versée entre le 30 du mois et le 5 du mois suivant.
Cette décision a été annoncée hier par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a expliqué que cet ajustement a été convenu avec le ministère de la Poste et des Télécommunications afin de soulager la pression sur les services postaux et de permettre aux étudiants de recevoir leur bourse de manière plus confortable.
K. H.
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30 projets de recherche prêts pour la production
Le Pr Baddari a révélé l’existence de 30 projets de recherche prêts pour la production et devant couvrir plusieurs secteurs tels l’Industrie, les Mines, l’Agriculture, les Energies renouvelables et l’Industrie pharmaceutique.
«L’accent doit être mis sur la complémentarité entre le secteur de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique et le secteur de l’Economie de la Connaissance, des Start-up et des micro-entreprises en vue d’accompagner les jeunes porteurs de projets dans la création de leurs propres start-up ou petites entreprises économiques», a-t-il souligné, tout en exprimant l’attente de valorisation et de commercialisation des produits de recherche par les secteurs concernés. Et d’ajouter : «Tout ce que nous attendons, c’est la valorisation et la commercialisation des produits de recherche par les secteurs concernés. Nous pourrons nous associer pour créer des entreprises de fabrication et devenir, ainsi, des partenaires dans la production, la commercialisation et les bénéfices».
K. H.
