Notre mémoire et ses symboles sont une «ligne rouge qui ne saurait accepter aucun marchandage, ni la moindre tentative de dénigrement, de déformation ou de remise en cause».
La revue El Djeïch a consacré, dans son dernier numéro de décembre, son «Coup de projecteur» à la préservation de l’Histoire nationale, affirmant que celle-ci fait aujourd’hui l’objet de tentatives de manipulation et de dénigrement. Sous le titre évocateur «Notre Histoire est plus noble que leurs affabulations», l’auteur de l’article a rappelé que la mémoire nationale est un héritage sacré, indissociable de l’identité et de la souveraineté nationales. Il affirme que «préserver le plus précieux héritage laissé par nos illustres ancêtres […] exige de rester indéfectiblement lié à notre Histoire glorieuse et à notre mémoire authentique». Cet ancrage historique représente «le cœur battant de la Patrie», une base jugée indispensable, pour assurer la continuité nationale et projeter le pays vers l’avenir. L’auteur ne ménage pas ceux qu’il accuse de s’attaquer à la mémoire nationale et de remettre en cause le récit national. Avec des mots crus, il dénonce «certains pseudo-savants pédants […] se croyant fallacieusement maîtres des secrets de l’Histoire», qui, selon lui, tentent de «dénigrer notre passé glorieux et de s’en prendre à nos symboles nationaux». Il critique également ceux qui justifient ces dérives au nom d’une prétendue liberté d’expression. El Djeïch rappelle qu’il existe une distinction claire entre divergence constructive et attaque malveillante ; «la divergence d’opinion peut être source de richesse, à condition qu’elle soit fondée et dictée par les intérêts suprêmes de notre chère Patrie».
L’invocation abusive de la liberté d’expression pour attaquer l’Histoire constitue «une excuse pire que l’offense elle-même», souligne encore l’auteur, avant de consacrer une large partie à la dimension héroïque de l’Histoire algérienne. Une Histoire bâtie par «des hommes et des femmes patriotes, sincères et loyaux», et «jalonnée d’étapes éternelles qui ont forgé sa fierté et sa grandeur». Évoquant la Révolution du 1er Novembre, qui a été la finalité d’une succession de résistances populaires et de luttes, l’auteur a tenu à souligner que «ce fut une Révolution où tous les hommes d’honneur se sont ralliés autour du projet de recouvrement de la souveraineté et de l’édification de l'Algérie indépendante», et que ces hommes «demeureront éternels dans la mémoire de la Patrie et des générations successives, tels une couronne sur nos têtes, leurs noms gravés dans le registre de notre Histoire restera plus grand que tous les sceptiques, les détracteurs et les affabulateurs».
Avec des mots simples, mais forts, El Djeïch rappelle, à tous ceux qui s’aventurent à dénigrer notre mémoire et ses symboles, qu’il s’agit là d’une «ligne rouge qui ne saurait accepter aucun marchandage, ni la moindre tentative de dénigrement, de déformation ou de remise en cause». Mieux, la défense de notre mémoire et de ses symboles est «une question d’existence, un devoir sacré et une responsabilité nationale».
L’auteur accuse les détracteurs de vouloir se frayer une place indue dans l’Histoire nationale, «après avoir été rejetés par l’Algérie résiliente et désavoués par son vaillant peuple». Les manigances et les desseins malsains de ces «haineux», ces «affabulateurs» et leurs «acolytes» sont voués à l’échec et «ne feront qu’accroître l’attachement de notre peuple à son Histoire, à sa mémoire nationale et au combat mené par des générations successives, pour défendre sa liberté, sa terre et sa souveraineté».
Concluant sur une note résolument optimiste, l’auteur affirme que l’Algérie, fidèle à sa profondeur historique et culturelle, dispose des fondements nécessaires, pour poursuivre sa marche vers le développement, la prospérité et la victoire».
H. Y.
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La défense de notre mémoire et de ses symboles est «une question d’existence, un devoir sacré et une responsabilité nationale».
«Notre histoire ne se résume pas à de simples contes narrés sur les places publiques en contrepartie de quelques pièces, ni des énigmes racontées par les grands-mères à leurs petits.»