
Kamel Morsli, qui vient de nous quitter après une longue maladie, exerçait son métier de journaliste comme un sacerdoce, en professionnel accompli qu’il était, fort d’une grande érudition dont il ne faisait pas étalage, mais qui transparaissait dans ses écrits parfois mouillés d’acide, comme aurait dit Charles Aznavour.
Des écrits qui faisaient mouche tant par la pertinence de l’argumentaire que par l’arrangement syntaxique et la richesse du vocabulaire et qui témoignaient du réel talent de cet intellectuel qui maniait avec aisance l’humour et le sérieux, vétilleux jusqu’à l’extrême dans le respect de la déontologie.
Fils d’un grand moudjahid et journaliste, Mohamed Morsli, qui fut aussi directeur du journal El Moudjahid, la presse algérienne a perdu en Kamel un modèle de professionnel pétri de grandes qualités humaines.
En cette pénible circonstance, le ministre de la Communication a présenté à la famille du défunt, ses condoléances les plus attristées.
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Condoléances
Le président-directeur général d’El Moudjahid, Mohamed Koursi, et l’ensemble du personnel, profondément attristés par le décès de notre ami et confrère Kamel Morsli, présentent à sa famille et à ses proches, leurs plus sincères condoléances, et les prient de trouver ici l’expression de leur soutien et de leur sympathie émue.
Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son vaste paradis et lui accorde Sa sainte miséricorde.
«À Dieu nous appartenons, et à Lui nous retournons.»