Parmi les nouveautés annoncées lors de cette plénière consacrée aux réponses du Premier ministre aux préoccupations des députés, figure notamment «la tenue de rencontres périodiques entre les chefs de groupes parlementaires et le Premier ministre», et ce, conformément à l'engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à asseoir les bases de l'approche participative.
Le Premier ministre a, en effet, fait part de rencontres entre le Premier ministre et les présidents des groupes parlementaires qui tiendront «au moins deux fois par an», au titre de la concertation et de l'échange de vues concernant différents dossiers.
Par ailleurs et en réponse à cette doléance exprimée par les députés lors des débats, le Premier ministre a déclaré qu’en «application de l'engagement du président de la République visant à asseoir les bases de l'approche participative, les ministres sont tenus de répondre aux députés,
dans les délais légaux au même titre que les walis, qui doivent tenir une réunion au moins tous les deux mois avec les députés des wilayas».
Se félicitant de «n'avoir relevé aucune divergence entre le gouvernement et les députés sur l'objectif suprême : la stabilité et le développement de l'Algérie», le Premier ministre dira à l’adresse des députés : «Critiquez-nous, conseillez-nous, évaluez notre travail, mais n’oubliez pas tous les cumuls» dont on a hérité.
Il signalera à cet égard que «les réalisations accomplies en une année n'ont pas été chose aisée en raison d'une conjoncture sanitaire difficile, des conditions économiques complexes, une résistance au changement, et des mentalités rétrogrades qui ne sont pas au diapason des nouvelles approches».
Ces conditions qui n'ont certes
pas facilité la tâche, ont «encouragé le gouvernement à aller de l'avant vers la concrétisation des engagements du président de la République, et permettre à l'Algérie de s'affranchir de la dépendance économique», a fièrement déclaré le Premier ministre.
S. Guemmouri
