
La wilaya de Mostaganem a abrité, dans la soirée de ce mercredi, la cérémonie officielle de clôture du Festival de la Femme sahraouie, dans une ambiance festive et fraternelle au parc Mostaland. Placé sous le slogan «Femme sahraouie, mémoire, identité et lutte», cette manifestation s’est déroulée du 5 au 9 juillet à l’université Abdelhamid Ibn Badis. La cérémonie s’est tenue sous la supervision de la présidente de l’Observatoire national de la société civile, le Dr Ibtissem Hamlaoui, en présence du secrétaire général de la wilaya, Ahmed Menaceri, représentant le wali, Ahmed Boudouh, ainsi que des cadres de la wilaya. Organisé sous la tutelle de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), ce festival a constitué le point d’orgue d’un programme riche, mené sur quatre jours, avec la participation d’une délégation féminine officielle de la République arabe sahraouie démocratique, aux côtés d’universitaires, d’étudiants et de représentants de la société civile venus de différentes régions du pays. Dans son allocution, le Dr Ibtissam Hamlaoui a exprimé sa profonde gratitude envers la wilaya de Mostaganem pour l’accueil chaleureux de cette manifestation qui, selon elle, incarne le soutien indéfectible, populaire et officiel, de l’Algérie à la cause sahraouie. «Aujourd’hui, nous sommes dans un festival que nous avons voulu comme l’aboutissement d’une semaine de distinctions, de formations, de création de contenu, mais aussi de leçons que nous avons transmises, aussi bien à nos enfants de l’Union générale des étudiants libres qu’aux membres de la société civile sahraouie. Ce rendez-vous militant et humanitaire a constitué un espace sans précédent de solidarité, de formation et d’expression culturelle libre. Cette manifestation portait un message clair : la femme sahraouie n’est pas seulement un symbole de lutte, elle est la mémoire de la résistance et l’identité d’un peuple qui n’oublie pas sa cause juste et qui ne transige pas sur son droit à l’autodétermination et à la construction de son avenir», a déclaré la présidente de l’ONSC. La même intervenante a également souligné l’importance de la formation et de la lutte contre la désinformation : «Nous avons organisé des ateliers de formation intensifs, destinés à nos étudiantes ainsi qu’aux acteurs de la société civile sahraouie. Nous y avons mis l’accent sur la lutte contre les campagnes de propagande excessive et la falsification systématique qui visent la lutte du peuple sahraoui frère, et en particulier ses femmes, qui se sont toujours tenues en première ligne de la résistance et de la fermeté». Et de conclure par un message fort : «Nous affirmons d’ici, depuis cette terre algérienne fidèle, que la cause du Sahara occidental restera vivante dans la conscience de tout homme libre et digne, et que la femme sahraouie demeurera la voix de la vérité, la mémoire de la résistance et une flamme qui ne s’éteint jamais, quelles que soient l’intensité des campagnes de diffamation et de l’oubli».
Y. H.