
«L’économie du savoir nécessite la conjugaison des efforts et cet évènement marque un point de départ pour de vrais changements sur le plan réglementaire et de la vision économique», a déclaré, mardi, Yacine Oualid, ministre délégué chargé des Start-up et de l’Innovation, lors d’un point de presse à l’issue des Assises sur l’économie de la connaissance. L’économie nationale ne pourra être bâtie que sur la connaissance et la compétence. Dans sa brève intervention, le ministre a souligné la qualité des intervenants et salué la présence, par visioconférence, de chercheurs et universitaires algériens établis à l’étranger. De son côté, Réda Tir, président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), a relevé que l’économie d’aujourd’hui «impose la prise de risques, cela passera par l’adoption de la technologie et la recherche de capitaux». L’Algérie a plus que jamais besoin de «mettre en place, de façon définitive, le cadre légal et réglementaire pour en finir avec les différentes anomalies et entraves qui bloquent l’aboutissement de projets». Aussi, il appelle à un meilleur développement de l’investissement et un accompagnement sans faille de l’entreprise sous toutes ses formes, soulignant que l’économie de la connaissance est un axe fondamental dans le programme du gouvernement. Il dira que l’Algérie «n’a pas de temps à perdre pour s’intégrer résolument et efficacement dans l’économie de marché, qui se base sur l’innovation, l’invention et la croissance». Rappelons que sept ateliers se sont tenus durant deux jours, marqués par un échange fructueux, un débat franc, et chaque atelier a présenté une série de recommandations que le ministre délégué chargé des
Start-up et de l’Innovation a qualifié d’importants.
Fouad Irnatene