
«Présenter l’expérience de l’Algérie en matière de valorisation du capital humain et de renforcement de son rôle dans l’édification d’une économie nationale durable, fondée sur le développement humain.»
Les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, prennent part aux travaux du Sommet sur le capital humain en Afrique qui se tient les 25 et 26 juillet à Dar es Salam (Tanzanie).
La participation de MM. Baddari et Oualid, chargés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de représenter l’Algérie aux travaux de ce Sommet, sera une occasion pour «présenter l’expérience de l’Algérie en matière de valorisation du capital humain et de renforcement de son rôle dans l’édification d’une économie nationale durable, fondée sur le développement humain», a indiqué, hier, un communiqué du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.
L’accent sera mis, en particulier, sur les efforts du secteur de l’enseignement supérieur qui investit dans les métiers d’avenir, notamment à travers la création d’une école de l’intelligence artificielle et la création de spécialités en nanotechnologies et en robotique.
Il s’agira aussi de mettre en exergue l’orientation de l’université algérienne vers l’entrepreneuriat et l’innovation, note le document, rappelant les chiffres importants réalisés par l’Algérie en matière de développement humain, sachant que le tiers des Algériens suivent leurs formations dans des écoles, des universités et des instituts de formation professionnelle, outre les acquis obtenus liés à la gratuité de l’enseignement dans le pays et au nombre important d’écoles et d’universités.
Les politiques publiques en Algérie tendent à ancrer l’entrepreneuriat chez les jeunes et en milieu universitaire, à la faveur d’une série de mesures encourageant l’émergence des énergies jeunes dans le domaine entrepreneurial, précise la même source. Le rôle «pionnier» de l’Algérie en Afrique dans le domaine de l’accompagnement des startups et de l’innovation sera également souligné, à travers ses efforts visant à créer un écosystème intégré au profit des compétences et des talents du continent, et ce en promulguant des législations qui encouragent l’investissement dans le savoir, et en levant les obstacles devant la jeunesse innovante, ce qui a été établi lors de la première conférence africaine des startups qui s’est tenue en Algérie l’année dernière. Les deux ministres interviendront dans plusieurs rencontres qui portent sur les questions d’innovation et de transfert technologique et leur impact sur l’emploi, ainsi que sur les politiques qui ont étés prises en Algérie dans ce domaine.
Dans ce cadre, M. Oualid participera à une séance débat sur les défis des métiers d’avenir et les moyens de les relever, selon la même source.
A noter que lors du sommet, Dar Es Salaam accueille des dirigeants de tout le continent pour discuter des défis que l’Afrique doit relever dans le domaine du développement du capital humain, afin d’en faire un affluent majeur du développement économique des différents pays du continent, ce qui permettra de faire face aux menaces liées à la pauvreté, à l’éducation et à l’emploi conformément à l’agenda de l’Union africaine. 2063.
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Hausse du nombre de détenus admis au Baccalauréat
Le Directeur de la recherche et de la réinsertion sociale des détenus à la Direction générale de l’administration pénitentiaire, M. Belghitri Kada, a indiqué, hier à Tipasa, que son secteur enregistrait chaque année une hausse du nombre de détenus admis au baccalauréat, ce qui confirme l’efficacité de la politique de l’Etat portant réinsertion sociale de cette catégorie après avoir purgé leurs peines. Le même responsable a ajouté que les taux de réussite des détenus aux différents examens connaissent une hausse d’année en année. En 2021, on a enregistré 1.983 détenus admis au baccalauréat, en 2022, le chiffre a grimpé de 193 admis, soit 2.176 détenus admis, ce qui reflète l’importance des différents outils et méthodes visant à garantir la réinsertion des détenus après avoir purgé leurs peines, ce qui a été prouvé par les différentes expériences en la matière, a-t-il dit. La même hausse des taux de réussite a été enregistrée par la Direction générale de l’administration pénitentiaire à l’épreuve du Brevet d’enseignement moyen (BEM), avec l’enregistrement durant 2023 de 1.257 détenus admis, soit une hausse considérable du nombre d’admis par rapport à la session 2022.
Dans ce même contexte, M. Belghitri a assuré que la politique pénale en Algérie « repose sur la concrétisation du dédoublement des chances de réinsertion sociale au profit des détenus après leur emprisonnement, et œuvre à limiter les risques de récidive. Des mécanismes qui ont déjà prouvé leur efficacité auparavant».
Il s’agit de l’enseignement en général, tous cycles confondus, ainsi que l’enseignement et la formation professionnels, les programmes d’éducation islamique, en plus des activités sportives et religieuses dans les établissements pénitentiaires, ce qui reflète les efforts fournis par l’Etat dans la réinsertion des prisonniers.
Le même intervenant a souligné que les expériences ont prouvé que la plupart des bénéficiaires de ce programme ne récidivent pas, et sont plus habilités à être réinsérés dans la société, notamment ceux d’entre eux qui réussissent dans l’examen du baccalauréat, qui rejoignent les université plus tard.