
De notre correspondante à Mostaganem : Yamina Hamdoud
La fête d’El-Maoulid Ennabaoui Echarif est un évènement religieux et une tradition sociale célébrée chaque année par les Mostaganémois. À la zaouïa El-Alaouia, sise au faubourg populaire et ancestral de Tigditt, les festivités, comme à l’accoutumée, se déroulent dans une atmosphère de dhikr et de spiritualité. Dans cette confrérie soufie, «Layali El-Maoulid» commencent dès le 1er jour de Rabie El-aoual et s’étalent jusqu’au douzième jour.
«À la zaouïa E-Alaouia, les festivités de cet évènement religieux commencent dès le premier du Rabie El-Aoual, où l’on se réunit après la prière du Maghreb au sein de la zaouïa et on commence par réciter la Hamziya, de Cheikh El-Nabhani, qu’est un poème de mille vers, dans lequel El-Nabhani raconte toute l’histoire du Prophète (QSSSL) depuis sa naissance, jusqu’à son décès», explique, à El Moudjahid, Mouley Bentounes, le mokadem de la Zaouïa El-Alaouia. Des hadiths du Prophète (QSSSL) qui touchent différents aspects de la société sont également récités tous les soirs après la prière du Maghreb jusqu’El-Icha à la zaouïa, avant de clôturer par le Samâa Soufi et des douaas. «La veille d’El-Maoulid, on organise une réunion spirituelle juste après la prière d’El-Icha, durant laquelle on récite les 60 Hizbs du saint Coran», ajoute notre intervenant, avant de conclure : «Le jour j, après la prière d’El-Asr, on fait la Dara de tbouchir dans le centre de Mostaganem, pour que les gens renouent avec cette tradition et culture mohammadiennes et ce message spirituel.»
Y. H.