Lors de son entretien périodique avec la presse nationale, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé son optimisme quant à l’évolution de la cause palestinienne, notamment à la lumière des récentes reconnaissances de l’État de Palestine par plusieurs pays, y compris des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans une déclaration empreinte de constance diplomatique et de fidélité aux principes de la politique étrangère algérienne, le chef de l’État a tenu à rappeler que la position de l’Algérie n’a jamais changé : «L’un des premiers combats de l’Algérie indépendante a été la création d’un État palestinien souverain. Il n’y a pas de solution viable en dehors de celle qui passe par la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Al-Qods (Jérusalem) pour capitale.»
Abdelmadjid Tebboune a également souligné que cette position est non seulement historique, mais également conforme aux résolutions du droit international. Il a rappelé, à ce propos, que la Conférence d’Alger, qui a réuni en 2022 plusieurs factions palestiniennes, avait inscrit noir sur blanc cette exigence comme un principe non négociable pour toute paix juste et durable.
Le Président n’a pas mâché ses mots face aux velléités expansionnistes de l’État hébreu, déclarant avec fermeté : «Il n’y aura ni Israël grand (…) La seule voie est celle d’un État palestinien libre, indépendant et reconnu.»
Par cette prise de position, le président Tebboune s’inscrit dans la tradition diplomatique de l’Algérie, l’indéfectible soutien du peuple palestinien.
A. A. A.