«L’APS a été et demeure un témoin vivant des transformations d'une nation qui a cru en sa mission, et un outil solide qui a reflété la volonté des Algériens de forger leur propre discours et de mettre en valeur leur place parmi les nations», a déclaré le ministre de la Communication, M. Zouheir Bouamama.
Présent hier à la cérémonie du 64e anniversaire du lancement de l'Agence de Presse Algérienne (APS), organisée à Alger, M. Bouamama a rappelé que « cet édifice médiatique n'a pas été qu'une simple institution d'information ». La cérémonie s'est déroulée en présence, outre du ministre de la Communication, M. Zouheir Bouamama, du Conseiller du Président de la République chargé de la Direction Générale de la Communication, M. Kamel Sidi Saïd, du Secrétaire Général de l'Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), Amar Takdjout, ainsi que des responsables d'institutions et d'organismes médiatiques nationaux.
Dans son discours, M. Bouamama a rappelé que la mission initiale de l'APS, fondée le 1er décembre 1961 à Tunis, était de faire connaître « la justesse de notre cause nationale et porter la voix du peuple algérien aspirant à la liberté », s'opposant à la « machine de désinformation médiatique coloniale ». M. Bouamama a tenu à saluer la mémoire des pionniers qui ont fondé l'Agence, citant notamment Mohamed Yazid, Belkacem Medani, le Professeur Pierre Chaulet, Skander Nordine et Messaoudi Zitouni. Aujourd'hui, l'APS est engagée dans une nouvelle bataille : celle de la maîtrise technologique et de la lutte contre la désinformation. Aussi, « grâce à la forte volonté politique et aux efforts de son personnel, l'APS a réalisé des bonds qualitatifs dans le processus de numérisation » et a diversifié ses services, notamment en proposant des « fils d'information multilingues ».
Le ministre Bouamama a affirmé que « la bataille pour la transmission d'informations justes et la lutte contre les rumeurs et les fausses nouvelles imposent une disponibilité constante et une vision médiatique qui fait la différence et assure le leadership, ce que l'Agence de Presse Algérienne a effectivement réussi à faire ». Il a poursuivi en déclarant que, grâce à la forte volonté politique des hautes autorités du pays, à leur tête le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ainsi qu'aux efforts de sa direction, de ses journalistes et de son personnel, « l'Agence a réalisé des bonds qualitatifs dans son processus de numérisation et a diversifié ses services en fournissant des contenus audio-visuels et des fils d'information multilingues, lui permettant de suivre les mutations et de rivaliser avec les institutions médiatiques internationales ».
Enfin, le ministre de la Communication a réitéré son engagement à « accompagner et soutenir l'Agence dans son parcours vers la modernisation et le développement » et l'une des priorités est de « relancer les bureaux de l'Agence à l'étranger », considérés comme un outil essentiel pour « promouvoir l'image de l'Algérie nouvelle » et compléter ses rôles politique et diplomatique. De son côté, le Directeur Général de l'APS, M. Samir Gaïd, a affirmé que l’agence « s'efforce aujourd'hui d'être fidèle au grand héritage de la Révolution et à ce parcours distingué de service médiatique qui a toujours été consacré au service de la nation et de ses intérêts suprêmes ».
Y. Y.