Blanchiment d’argent : La législation, outil efficace

La législation algérienne relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est un «outil efficace» de protection de l’économie nationale et du système bancaire du pays, ont affirmé les experts et juristes intervenant lors d’une journée d’étude organisée hier par la Cour de justice de Guelma.
Dans son intervention durant la rencontre consacrée «à l’amendement de la loi 05-01 relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme», le procureur général près la Cour de Guelma, Lahcène Saâdi, a souligné que ces crimes affectent l’équilibre macro-économique de l’économie nationale et portent atteinte à sa sécurité, estimant que l’Algérie a été parmi les premiers pays à légiférer contre ces crimes.
«Les amendements profonds introduits par la loi 01-31, modifiant et complétant la loi 05-01, sont venus actualiser le système juridique de sorte à mieux combattre ces crimes dangereux», a précisé M. Saâdi, soulignant que l’objectif de la rencontre est de présenter ces amendements aux officiers de la police judiciaire, magistrats, experts, notaires, huissiers et commissaires aux ventes.
De son côté, la présidente de la Cour de Guelma, Amel Belguidoum, a relevé que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme «sont des crimes transfrontaliers qui requièrent une coordination internationale continue et une actualisation périodique des législations».
La magistrate a ajouté que le blanchiment d’argent «injecte des fonds sans contrepartie productive, provoquant la hausse des prix et l’érosion du pouvoir d’achat et entraine une baisse de la monnaie nationale avec une forte demande sur la devise».
Les axes de cette journée abordent, a souligné la présidente de la Cour, les nouvelles dispositions et notions introduites par la nouvelle loi relative à la lutte contre ces crimes dont la lutte contre les crimes liés aux monnaies virtuelles.

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