Attaf : «L’Algérie adopte une approche constructive»

Ph. Wafa
Ph. Wafa

Dans une allocution lue en son nom par Abdelghani Merabet, directeur général des relations multilatérales au MAE, le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines a rappelé l’engagement constant de l’Algérie à promouvoir les droits humains sur la scène internationale. Ahmed Attaf a souligné que depuis 2020, l’État algérien s’est engagé dans un processus profond de réforme, visant à harmoniser sa législation nationale avec ses obligations internationales et constitutionnelles, insistant sur le fait que cette démarche constitue un investissement stratégique dans l’humain et un pilier de stabilité sociale.

Selon lui, ces dernières années ont été marquées par une série de transformations législatives et institutionnelles, renforçant la protection des droits et libertés, et établissant des mécanismes de responsabilité sociale de l’État. Ces initiatives, a-t-il précisé, placent le citoyen au centre de l’action publique, en assurant la promotion de sa dignité et la garantie de sa sécurité. Il a indiqué que l’Algérie veille à transmettre les positions nationales aux instances internationales, en respectant pleinement les engagements multilatéraux relatifs aux droits humains. L’Algérie participe ainsi régulièrement aux mécanismes d’examen universel, le dernier en date ayant eu lieu lors de la quatrième session en novembre 2022. Durant cette session, l’Algérie a accepté plus de 70 % des recommandations qui lui ont été présentées, témoignant de sa transparence, de son ouverture et de sa volonté d’améliorer continuellement le système national des droits humains.

Il a précisé que l’Algérie intègre progressivement dans son ordre juridique interne les traités internationaux qu’elle ratifie, tout en maintenant un équilibre prudent pour préserver sa souveraineté, notamment face à des engagements internationaux pouvant affecter sa sécurité nationale ou la spécificité de ses institutions. Bien que la peine de mort n’ait pas été officiellement abolie, son exécution demeure suspendue depuis plus de trois décennies. Par ailleurs, l’Algérie adopte une approche constructive et responsable face à tous les rapports internationaux.

K. H.

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