Après ses propos graves et ses menaces contre la mission diplomatique : L’Algérie poursuit en justice le fils de Sarkozy

L’Algérie, par l’entremise de son ambassade en France, a officiellement déposé plainte auprès de la juridiction française compétente à l’encontre de Louis Sarkozy, suite à ses propos graves et à ses menaces de brûler cette mission diplomatique.
L’Algérie a réagi aux graves menaces du fils de Nicolas Sarkozy à l’encontre de son ambassade à Paris, en déposant, hier, plainte à son encontre devant une juridiction française.
En effet, dans une interview au Monde, Louis Sarkozy a incité à un acte criminel. «Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait Boualem Sansal, je brûlerais l’ambassade, je stopperais tous les visas, j’augmenterais de 150% les tarifs douaniers…», affirmait le fils de l’ancien Président français, pensant sûrement qu’en s’attaquant à l’Algérie, il allait réussir à entrer dans le monde de la politique par la grande porte.
Grave erreur pour Sarkozy junior, qui semble, plutôt, tout destiné, à rejoindre son père, dans la salle des pas perdus. Louis Sarkozy a déjà fait l’objet d’un dépôt de plainte de la part de SOS Racisme, qui a considéré que «la tenue de tels propos, largement diffusés, dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, participe à une banalisation inacceptable des appels à la violence», appelant la justice à «examiner la qualification juridique de ces propos et engager, le cas échéant, les poursuites appropriées». Il a fait également l’objet d’une plainte d’une association de l’Union algérienne, basée à Lyon. La troisième est celle que vient de déposer officiellement la représentation diplomatique de l’Algérie en France. En fait, les propos tenus par Louis Sarkozy sont gravissimes, en plus du fait qu’il s’agit là d’une première que de voir un homme politique français appeler à des représailles physiques ! L’Algérie a décidé donc de déposer plainte dans un contexte de grave crise diplomatique avec la France, après avoir constaté que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne s’est point ému de voir que sur le sol français, on pouvait librement appeler à commettre un crime.
Retailleau, le premier responsable de la sécurité intérieure, tellement occupé à piétiner sur les plates-bandes de son collègue des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, ou à jouer au chuchoteur de la République lorsque François Bayrou, son Premier ministre, parle de l’Algérie, n’a pas jugé nécessaire de prendre des mesures urgentes pour protéger ceux qui vivent sur le sol français, ni s’est empressé de demander l’intervention rapide de la justice pour ce petit-fils d’émigrés ! Louis Sarkozy a lancé un appel au crime qui nécessite obligatoirement une réponse juridique à la mesure de la bêtise de celui qui l’a déclaré, surtout que l’incitation à la violence et à la haine est punie par la loi française. Mais Retailleau ne regarde que là où il y a des influenceurs algériens.

H. Y.

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