
Les pays membres du groupe des BRICS ont souligné la nécessité de parvenir à une solution politique «mutuellement acceptable» à la question du Sahara occidental, conformément aux principes de la Charte des Nations unies et aux résolutions de la légalité internationale. «Nous insistons sur la nécessité de parvenir à une solution politique pérenne mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et en exécution du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO)», a indiqué le communiqué final. Les pays des BRICS avaient déjà appelé, le 26 avril dernier, à une solution politique à même de garantir le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, lors de la réunion préparatoire au sommet de Johannesburg, des vice-ministres des Affaires étrangères et des envoyés spéciaux des BRICS pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Mena), tenue au Cap. Par ailleurs, le groupe des BRICS a salué «les efforts collectifs continus des Nations unies, de l'Union africaine (UA) et des organisations sous-régionales, en particulier la coopération entre le Conseil de sécurité des Nations unies et le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA, pour relever les défis régionaux, notamment le maintien de la paix et de la sécurité» dans le monde, a ajouté le communiqué. Dans le même contexte, il a réitéré que le principe «des solutions africaines aux problèmes africains» devrait continuer à servir de «base à la résolution des conflits» dans le continent, d'après la même source. «À cet égard, nous soutenons les efforts de paix africains sur le continent, en renforçant les capacités pertinentes des États africains», ont ajouté les pays membres. Cependant, le groupe des BRICS a exprimé sa préoccupation face à l'aggravation de la violence au Soudan. «Nous demandons instamment la cessation immédiate des hostilités et l’accès sans entrave de la population soudanaise à l’aide humanitaire», ont-ils souligné à cet égard. Et de poursuivre : «Nous restons préoccupés par la situation dans la région du Sahel, notamment dans la République du Niger. Et nous soutenons la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Libye», selon le communiqué final.