Amendement de la Constitution : Un protocole sanitaire pour le référendum

Amendement de la Constitution : Un protocole sanitaire pour le référendum
Amendement de la Constitution : Un protocole sanitaire pour le référendum

Le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de Coronavirus a adopté un protocole sanitaire consacré au référendum sur le projet d'amendement de la Constitution prévu le 1er novembre prochain, a appris jeudi l'APS auprès du comité. «Un protocole sanitaire pour le référendum a été globalement adopté et il ne reste que quelques légères corrections à apporter ultérieurement par le comité», précise la même source. Les propositions formulées par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) relatives aux mesures sanitaires pour les électeurs, les bureaux de vote et le dépouillement ont été validées par le comité scientifique, ajoute la même source.
L'ANIE a pris toutes les «mesures préventives contre la propagation du coronavirus». Elle a proposé un «protocole détaillé pour permettre aux citoyens d'accomplir leur devoir dans de bonnes conditions sanitaires».

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Mouvement El-Bina
«Une position dans l’intérêt de l’Algérie et de son peuple»

Le mouvement El-Bina a affirmé, jeudi, que sa position vis-à-vis de la mouture finale du projet d'amendement de la Constitution sera «responsable et claire, servira l'Algérie et concrétisera les aspirations de son peuple».
«Le mouvement El-Bina confirme à l'opinion publique nationale, au peuple algérien et aux adhérents de son processus politique que sa position vis-à-vis de la version finale du projet d'amendement de la Constitution sera responsable et claire sans ambiguïté aucune, à travers laquelle nous assumons notre pleine responsabilité historique devant les intérêts de la patrie», a souligné le parti, dans un communiqué signé par son président, Abdelkader Bengrina.
«Nous répondrons seulement aux exigences des intérêts de l'Algérie et des aspirations de son peuple au développement et à la sécurité pour consolider son front interne», a-t-il soutenu.
À ce propos, la même formation politique a rappelé qu'elle avait mis en place «plus de 60 comités au niveau de ses structures partisanes pour cristalliser ses propositions au sujet de la Constitution». Le mouvement a mené, poursuit-il, de larges concertations avec des élites nationales et des cadres académiques en dehors de ses structures pour la cristallisation de nouvelles idées et suggestions, outre la collecte d'un grand nombre d'observations exprimées par des citoyens    via les réseaux sociaux.
Après avoir rappelé que le dialogue lancé dans le cadre de l'initiative des Forces nationales de la réforme a mené à de nouvelles solutions consensuelles, le mouvement a indiqué qu'il «attend l'annonce officielle de la version finale du projet d'amendement, pour prendre une position et ainsi une décision».

TAJ adhère au processus d’instauration des fondements  de l’Algérie nouvelle

Le parti Tajamou’e Amel El-Jazair (TAJ) a affirmé son «adhésion au processus d'instauration de l'Algérie nouvelle où régnera l'État de droit et libertés, à travers une Constitution consensuelle répondant aux aspirations du peuple», a indiqué jeudi un communiqué du parti.
En outre, TAJ a réitéré son «attachement aux lois de la République, notamment en ce qui concerne l'organisation des partis et de la vie politique, ainsi que la moralisation de la vie politique».
Par ailleurs, la même formation politique a salué «les efforts consentis par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le but de booster le développement et l'économie, en dépit des séquelles de la pandémie Covid-19».

FLN
Les parlementaires du parti appelés à la mobilisation

Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadl Baadji, a appelé, mercredi à Alger, les parlementaires de son parti à contribuer «fortement» au débat du projet de révision constitutionnelle et à exercer leur rôle vital et fondamental dans la sensibilisation et la mobilisation. Présidant la réunion des groupes parlementaires des deux chambres du Parlement, M. Baadji a mis en avant «le rôle vital et fondamental des parlementaires du parti et leur relation avec le peuple à même de leur permettre de s'engager dans la sensibilisation et la mobilisation», appelant à «contribuer fortement au débat du projet de révision constitutionnelle».
Il a relevé, à cette occasion, que «l'ouverture aujourd'hui de la session parlementaire vient dans des circonstances sanitaires et socio-économiques très difficiles, qui, pour les surmonter, requièrent la conjugaison des efforts de tout un chacun et l'adoption d'une politique économique stricte en vue d'atténuer l'impact des répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus».
Le SG du FLN a affirmé que le dossier de la révision constitutionnelle «constitue l'un des grands dossiers importants présentés pour lequel nous avons accordé une attention particulière et l'avons examiné avec sérieux et objectivité en présentant des propositions appréciables et constructives dans ses différents titres et chapitres».  «La prochaine révision constitutionnelle entraînera une transition de qualité dans le système politique, dont découlera la naissance de la nouvelle République où régnera le droit, la justice et la loi», a-t-il dit. Précisant que la rencontre des parlementaires du parti a été consacrée «à l'explication de la feuille de route de l'action partisane durant les prochains jours», M. Baadji a souligné que son parti «souffre d'une crise profonde et multiforme qui a failli remettre en cause son existence si ce n'était les efforts des militants dans le comité central».
À ce propos, Baadji a rappelé que le FLN «avait connu des crises destructrices ayant détruit ses fondements avec la propagation de la négligence, le laisser-aller et la corruption où les pratiques démocratiques ont été abandonnées et le concept de la lutte est devenu synonyme de quête de positionnement et de postes».
Il s'est engagé à «lutter contre toutes les formes de division et de discorde, à appliquer les décisions de discipline et à activer les activités des commissions de finances et de contrôle, en sus de l'adoption du principe de justice et d'égalité entre tous les militants». «Je travaillerai avec mes collègues pour déraciner la corruption, car le militantisme au sein du parti n'est pas un fonds de commerce pour l'enrichissement», a-t-il affirmé. Dans ce cadre, M. Baadji a salué la démarche tracée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son programme concernant la nécessité de faire la distinction entre la politique et l'argent sale. «Cependant, les hommes d'affaires honnêtes sont les bienvenus au sein du parti», a-t-il dit.
S'agissant des échéances nationales qui suivront le référendum sur la révision de la Constitution, il a souligné «la disponibilité» du parti à mener la campagne de sensibilisation au référendum sur la constitution.
À cette occasion, M. Baadji a appelé l'ensemble des forces politiques à «ouvrir un dialogue sérieux, responsable et profond en vue de parvenir à un minimum de consensus sur les questions majeures», estimant que «le règlement des problèmes du pays requiert la conjugaison des efforts de toutes les forces politiques».

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