Algérie - France - Question de la mémoire : «Un traitement historique et non politique»

La reconstitution de la mémoire nationale et sa protection contre toute destruction, déformation ou perte sont un défi majeur. Car, au-delà d'être une question purement cognitive et scientifique, elle est un ensemble de repères éclairant notre voie vers l'avenir.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que la commission d'historiens qui sera mise en place dans les prochains jours entre l'Algérie et la France, aura à traiter la question liée à la mémoire «sous l'angle historique et non politique». «Nous nous sommes mis d'accord pour la mise en place d'une commission d'historiens dépolitisée. Je pense qu'elle pourrait être installée dans les quinze ou vingt jours qui suivent. Elle aura à traiter la question de la mémoire sous l'angle de l'histoire et non de la politique», a déclaré le président de la République dans un point de presse conjoint avec son homologue français, M. Emmanuel Macron. S'agissant du temps imparti aux spécialistes pour mener leur travail, le Président Tebboune a indiqué avoir évoqué avec son homologue français «un délai d'une année ou moins, si le travail est finalisé avant». «Mais s'ils (les spécialistes) prennent encore plus de temps, tant mieux car les bonnes choses prennent du temps», a-t-il ajouté.

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