Aides au logement, allocation chômage, gaz de ville, électricité, eau potable, fibre optique, enseignement gratuit et subventions tous azimuts… : en Algérie, le citoyen est… roi !

«L’Algérie ne renoncera pas à la gratuité de l'enseignement.» Cette affirmation, assénée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, confirme une fois de plus la détermination de l’Etat à perpétuer la mission sociale qu’il s’est assignée et qui trouve son émanation dans la proclamation du 1er Novembre 1954.

En rappelant les efforts considérables ayant permis d'éradiquer l'analphabétisme en Algérie «alors qu'il avoisinait les 90 % au lendemain de l'indépendance», M. Tebboune ne croyait pas si bien dire. En effet, le nombre d’écoliers ayant rejoint les établissements scolaires à travers le pays dépasse les 12 millions, soit ce que l’Algérie comptait comme habitants à son indépendance, sans parler du nombre d’étudiants (près de 2 millions) ayant rejoint les différentes universités et écoles spécialisées.

L’effort est gigantesque car il ne s’agit pas seulement de prendre en charge des salles de cours et le personnel enseignant, mais de fournir également des cantines et le transport scolaire dans les zones rurales ou suburbaines où les habitations sont loin des établissements scolaires, ainsi que la bourse, le transport et éventuellement l’hébergement des étudiants. Le résultat est édifiant : les élèves ayant obtenu les meilleures notes se répartissent entre différentes régions du pays et nombre d’entre eux sont issus des milieux ruraux, ce qui démontre la démocratisation de l’enseignement public. Plusieurs autres mesures et décisions prises ces dernières années reflètent l’importance que les pouvoirs publics accordent au bien-être du citoyen. Il en est ainsi de l’augmentation du salaire national minimal garanti (SNMG) à 20.000 DA. Il faut également citer, au titre des aides sociales, l’instauration d’une allocation-chômage pour les primo-demandeurs d’emploi inscrits à l’Agence nationale de l’emploi (ANEM). Plus même : le chômeur n’ayant pas trouvé d’emploi bénéficie également d’une couverture sociale, avec notamment la carte Chifa pour les remboursements des frais médicaux.

Dans le même ordre d’idée, l’Etat a instauré, en 2024, une allocation forfaitaire de solidarité d’un montant de 7.000 DA par mois au bénéfice des chefs de famille qui se trouvent dans l’incapacité physique de travailler et une autre d’un montant de 12.000 DA par mois pour les adultes sans revenus ayant des besoins spécifiques. L’aide sociale de l’Etat prend aussi la forme d’un soutien indirect pour le bien-être du citoyen. En matière de logement, des formules diverses d’acquisition d’habitations sont offertes aux citoyens, dont la plus populaire (initiée par le président de la République du temps où il était ministre de l’Habitat) est l’AADL, soit la formule de location-vente. Cette formule et bien d’autres (LSP, LPP, LPA…) ont permis à des millions d’Algériens d’acquérir des logements décents et, pour ceux d’entre eux qui ne l’avaient pas déjà fait, de fonder des familles.

Ceci sans parler des logements sociaux attribués aux familles sans revenus ou à revenus faibles. Dans les énergies, les tarifs de l’électricité, du gaz de ville et du carburant en Algérie sont parmi les plus bas dans le monde, ce qui permet à des millions d’Algériens de consommer de l’énergie et de se déplacer à des coûts raisonnables. Depuis 2020, 8 millions d’Algériens sont sortis des zones d’ombre en bénéficiant d’un accès aux énergies ainsi qu’à l’eau courante. La fibre optique est même disponible dans des régions montagneuses, steppiques et désertiques. On ne saurait citer les efforts de l’Etat en matière de soutien social sans évoquer le soutien aux prix des produits stratégiques de consommation (eau potable, farine, semoule, huile de table, sucre, café…) à travers une politique de subventionnement qui permet aux familles algériennes de vivre paisiblement. En Algérie, c’est le citoyen qui est roi.

F. A.

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