
L'étudiant algérien s'impose aujourd'hui comme l'un des éléments clés dans la dynamique de transformation que vit le pays. à l'ère d’une Algérie Nouvelle l'Université algérienne est parvenu à reconquérir ses lettres de noblesse. Elle réaffirme son rôle central dans la préparation des compétences et de renforcement de ses capacités d'innovation. L'étudiant de l'Algérie Nouvelle est aussi pleinement conscient de ses responsabilités, qu'il doit assumer en tant qu’édificateur du projet du renouveau national mis en œuvre dans le cadre du programme du président de la République.
C'est ce que confirme, à juste titre, l'expert en développement économique et numérique, Abderrahmane Hadef, pour qui la célébration, cette année, de la Journée nationale de l’étudiant «offre surtout l'opportunité de mettre en lumière le fait évident selon lequel l’université et la communauté estudiantine sont en train d’écrire l’histoire de l’Algérie Nouvelle, en assumant un rôle aussi crucial que déterminant dans le basculement du pays vers un modèle de développement socioéconomique plus performant».
Notre interlocuteur persiste et signe, en affirmant que les diplômés de nos universités sont, aujourd’hui, exportateurs de beaucoup de prestations et de services à travers un nombre considérable de projets labellisés dont ils sont porteurs dans les domaines des sciences et des technologies innovantes au service du processus de développement durable et diversifié, et des objectifs d’une économie prospère que se fixe l’Algérie sous la gouvernance du Président Tebboune. La montée exponentielle des indicateurs de l’innovation, des start-up émergentes des université réparties à travers le pays et qui sont d’ailleurs nombreuses à disposer d’incubateurs de projets dans diverses spécialités et de laboratoires de recherche aux compétences multiples démontre à quel point l’université algérienne s’est hissée au rang de véritable locomotive de la dynamique de construction d’une économie forte et diversifiée. En atteste, à titre illustratif, le nombre de projets innovants soutenus par des étudiants en licence, en mastère et même en doctorat, à travers les différentes universités du pays, lesquels ont dépassé la barre de 6 000, en mars dernier. L’expert a mis l’accent en outre sur le fait que le président de la République, et conformément aux engagements pour lesquels il a été élu, a inséré, parmi ses priorités, la mise en place d’une nouvelle feuille de route de modernisation de l’écosystème de l’université, tout en veillant à son adaptation aux exigences de la formation, d’une organisation optimale et d’interaction active avec le monde économique. L’efficience de cette nouvelle approche a donné lieu à l’émergence d’un esprit d’entrepreneuriat très répandu au sein de la communauté universitaire partout à travers le territoire national, a appuyé notre interlocuteur. Le contenu de la formation universitaire a bénéficié, a-t-il fait savoir, d’une attention particulière de la part des autorités de l’Algérie Nouvelle, laquelle s’est traduite sur le terrain par la création de plusieurs écoles et instituts supérieurs spécialisés dans l’intelligence artificielle, les mathématiques et le numérique.
Autant d’acquis qui s’ajoutent à une série d’autres mesures décidées par le président de la République au bénéfice de la communauté universitaire, à l’exemple de la revalorisation du montant de la bourse de l’étudiant ou encore la révision des statuts particuliers des enseignants et chercheurs. Des mesures qui confirment la place privilégiée qu’a toujours occupée l’Université dans le projet de l’édification de l’Algérie Nouvelle, où elle a bénéficié de tous les moyens et les conditions nécessaires à même d’apporter une contribution de valeur au rayonnement du pays en termes de d’acquisition des sciences et du savoir.
Karim Aoudia