Fidèle à sa vocation de hub énergétique régional, l’Algérie a confirmé, à l’occasion du Salon et de la Conférence nord-africaine et méditerranéenne sur l’énergie et l’hydrogène (NAPEC 2025), son rôle de carrefour stratégique du dialogue mondial sur l’énergie.
En marge de cet événement d’envergure qu'abrite le Centre des conventions d'Oran, le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines,, Mohamed Arkab, a multiplié les rencontres bilatérales de haut niveau avec les dirigeants des grandes majors pétrolières et gazières internationales, confirmant la dynamique d’ouverture et de partenariat du pays. En compagnie du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, du président de l’Agence nationale ALNAFT, Samir Bekhti, et du président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures, Amine Remini, le ministre d'État a entamé ses échanges par une réunion stratégique avec ExxonMobil, géant américain du secteur énergétique.
La délégation, conduite par John Ardill, vice-président chargé de l’exploration et des nouvelles opportunités, a exploré avec la partie algérienne les voies d’un partenariat renforcé dans les domaines de la prospection, du développement et de l’exploitation des hydrocarbures, en mettant l’accent sur l’innovation technologique, la durabilité et la protection de l’environnement. En la matière, l'objectif partagé consiste en la consolidation des capacités de production, tout en accompagnant la transition énergétique mondiale vers des modèles plus propres et plus efficaces. Dans la même dynamique, Mohamed Arkab a également reçu en audience Joe Cook, vice-président chargé du développement des affaires chez Chevron, un autre acteur majeur du paysage énergétique mondial. Les discussions ont porté sur les opportunités de coopération avec Sonatrach dans le domaine des ressources pétrolières et gazières, incluant les activités offshore, très riches en potentiel en Algérie.
Les deux parties ont également échangé sur les études géologiques et techniques, ainsi que sur le transfert de savoir-faire et de technologies de pointe, gages d’un partenariat équilibré et mutuellement bénéfique. S’exprimant à cette occasion, Arkab a tenu à rappeler que le nouveau cadre législatif sur les hydrocarbures adopté par l’Algérie constitue désormais un instrument attractif et transparent, garantissant aux investisseurs étrangers stabilité, sécurité juridique et rentabilité. «Ce dispositif permet d’encourager les projets conjoints dans un esprit de responsabilité partagée, au service d’un développement énergétique durable et souverain», a-t-il souligné. Ces entretiens, inscrits dans le sillage de la stratégie énergétique tracée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, traduisent la volonté de l’Algérie d’attirer davantage de partenaires de référence, tout en valorisant ses immenses potentialités en hydrocarbures et en énergies nouvelles, notamment l’hydrogène vert.
Le NAPEC 2025, qui réunit, à Oran, des acteurs majeurs du secteur de l’énergie, des décideurs politiques et des experts internationaux, confirme une fois de plus la place centrale de l’Algérie sur l'échiquier énergétique mondiale, un pays à la fois fournisseur fiable, mais aussi et surtout un partenaire de premier plan de la transition énergétique et qui se positionne, en outre, comme une plateforme privilégiée de la consolidation de la coopération stratégique entre l’Afrique, la Méditerranée et le reste du monde. De par sa situation stratégique, ses infrastructures modernes et la fiabilité de ses partenaires institutionnels, l’Algérie s’impose, en effet, comme une passerelle énergétique vitale à l'international.
Événement unique en son genre sur le continent africain, le NAPEC, dont la 13e édition s'achève aujourd'hui, semble tenir toute ses promesses, tant sur le plan de l'affluence des exposants, au nombre de 500 venus de 60 pays, d'organisation optimale et surtout de dynamisme de tout un chacun parmi les participants, pour relever les nouveaux défis qu'imposent les évolutions exigeantes et complexes du secteur de l'énergie, et qui, par-dessus tout, symbolise la ferme volonté de l'Algérie de transformer ses richesses naturelles en puissance technologique et partenariale, en s’ouvrant à l’innovation, à la coopération et à la durabilité.
K. A.
