La délégation algérienne appelée à assister au tirage au sort de la Coupe du monde 2026, prévu ce vendredi au prestigieux John F. Kennedy Center for the Performing Arts de Washington, s'est envolée hier pour Washington.
Conduite par le ministre des Sports et président de la FAF, Walid Sadi, elle comptera finalement huit membres, parmi lesquels le secrétaire général de la Fédération, le sélectionneur national Vladimir Petkovic ainsi que son premier adjoint. Ce contingent élargi a suscité ces derniers jours une vive polémique, certains observateurs jugeant excessive la taille de la délégation. Toutefois, selon une source autorisée au sein de la FAF, cette composition renforcée ne relève pas d’un choix discrétionnaire, mais c'est la FIFA elle-même qui a exigé la présence d’un nombre précis de représentants des associations concernées par le tirage.
L’instance mondiale a, en effet, programmé, en marge de la cérémonie, une série de workshops pluridisciplinaires destinés aux délégations nationales. Le reste du groupe est composé du responsable de l’équipe nationale, du secrétaire de la sélection ainsi que des cadres administratifs et communicants de la FAF qui rejoindront la délégation directement sur place pour certains depuis Doha.
Pour rappel, l’Algérie figure dans le chapeau G, aux côtés notamment de la Norvège, de l’Égypte, de l’Écosse, du Panama, du Paraguay, de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, de l’Ouzbékistan, du Qatar et de l’Afrique du Sud. Les probabilités suggèrent aux Verts plusieurs scénarios allant du plus corsé au plutôt abordable. Qualifiée pour la première fois de son histoire au deuxième tour d'un Mondial en 2014 au Brésil, l'Algérie visera naturellement à faire autant si ce n'est mieux à l'occasion de l'édition de 2026.
A. A. A.
