Sid Ali Benmahidi, président du club de futsal Adrénaline Guelma : «Nous revenons plus forts en Ligue 1»

Le club de futsal Adrénaline Guelma a réussi son début de saison en Ligue 2 (groupe Est). Il a gagné son premier match à domicile contre l’EJ El-Eulma sur le score de 5-3 à la salle omnisports Rachid-Bouchemal, et a ramené un point précieux (4-4) hors de ses bases face à l’Es Djurdjura (Tizi Ouzou). Le retour en Ligue 1, où l’équipe a déjà évolué durant 2 ans, reste l’objectif majeur du club, considéré comme le premier du genre à la wilaya, a indiqué son président, Dr Sid Ali Benmahidi, dans cet entretien accordé à El Moudjahid.

Entretien réalisé par : Zouheyr Douakha

Est-ce que le club est prêt à relever le défi de l’accession ?

Sid Ali Benmahidi : D’abord, la relégation en Ligue 2 n’a pas été digérée. Notre sort n’a été décidé que lors de la dernière journée de l’exercice écoulé. C’était un moment dur mais nous comptons revenir plus forts. D’ailleurs, nous avons gardé l’ossature de l’équipe, tout en la rajeunissant par le biais de 15 nouvelles recrues. Un jeune coach, Djihed Oudjani, a aussi pris les commandes de la barre technique. La volonté commune du groupe sera, à cet effet, notre force motrice pour atteindre le but tracé, à la fin de la saison en cours, l’accession en Ligue 1 en l’occurrence.

L’académie du club a été lancée. Quel est son objectif ?

L’école Adrénaline est l’un des piliers fondamentaux de notre projet sportif. Le choix de la lancer cette année n’est pas du tout fortuit. Nous estimons que l’équipe s’est imposée au niveau de la scène sportive locale et a constitué sa communauté de fans. L’académie va, donc, permettre à notre famille de grandir davantage et offrir l’opportunité aux jeunes talents. Nous rêvons de former des joueurs de renommée nationale et, pourquoi pas, internationale, à l’instar d’Abdelmalek Ziaya et d’Amir Sayoud.

Adrénaline est le seul club de futsal à Guelma. Est-ce qu’il a eu le soutien mérité ?

Oui, nos supporters, que nous remercions énormément, remplissaient les gradins à chaque rencontre à domicile. Or, et étant donné qu’on est le seul représentant de la wilaya dans cette discipline, nous avons vraiment besoin d’aides financières. Ceci, non seulement, nous motive pour réaliser nos ambitions, mais nous permet aussi de couvrir les dépenses des déplacements coûteux. Par exemple, en l’espace de quelques années, nous avons élevé l’emblème de la ville dans plusieurs régions du pays, telles que M’sila, Tizi Ouzou et d’autres.

Il y avait un projet de fusion avec l’ESG. Est-il toujours à l’ordre du jour ? 

C’est vrai, nous nous sommes mis d’accord avec l’ancien président de l’Espérance, Mehdi Lafifi, pour effectuer la fusion. Mais nos engagements avec nos équipes respectives étaient réellement un véritable obstacle. De mon côté, j’ai pris cette décision parce que je voyais en elle le seul moyen de faire durer ce projet sportif qui me tient à cœur. Pour le moment, je me focalise sur le retour du club parmi l’élite.

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