La réunion FAF-clubs, joueurs et entraîneurs créanciers a abouti à un accord à l'amiable qui permettra à terme aux clubs de qualifier leurs nouveaux joueurs et à l'autre partie d'être régularisée en trois tranches. Mais cela n'allège pas pour autant le fardeau de la dette. Bien au contraire. Présidée par le président de la FAF et en présence des représentants des clubs, joueurs et entraîneurs créanciers, cette réunion qui fait suite à la menace de certains clubs de la Ligue 2 amateur de se retirer du championnat, avait pour but de trouver une solution consensuelle sans enfreindre le règlement en vigueur. Pour ce faire, un groupe de travail dirigé par la FAF a été mis en place. Finalement, cette réunion a débouché sur un accord portant sur l'établissement d'un nouvel échéancier qui permettra à terme aux clubs d'éponger leurs dettes vis-à-vis de leurs anciens joueurs et entraîneurs en trois tranches. En outre, la FAF s'est engagée d'avancer aux clubs concernés la première tranche de ses propres fonds, à charge à ces derniers de la rembourser plus tard. Ce qui ne règle pas le problème dans le fond puisque cette démarche ne fait qu'endetter un peu plus encore les clubs en question.
La FAF a insisté sur le fait que «Chaque club concerné doit conclure le plus rapidement possible, des accords de conciliation avec ses créanciers». Cette action a pour mérite, s'il en est, de calmer la gronde de certains clubs qui se plaignait ne de pas avoir les ressources nécessaires pour payer 80% de leurs dettes comme il était prévu initialement.
De nature déficitaire, ces clubs obtiennent grâce à cet accord un prêt qui vient s'ajouter aux milliards de dettes déjà en suspens. Le bon sens aurait voulu qu'on ne s'endette pas pour rembourser une dette...
Achour Ait Ali
