Le RC Relizane vit sa pire saison depuis sa création en 1934. En effet, la situation du club, qui croule sous les dettes, est pour le moins catastrophique.
Victimes d'une gestion anarchique, de mauvais choix stratégiques à tous les niveaux, mais aussi des luttes internes, les Lions de la Mina sont livrés à eux-mêmes depuis l'entame de l'actuel exercice.
Démission du président et de son bureau, départ du SG du club, changements de staff technique, défaut de moyens, non qualification des 9 joueurs recrutés au mercato estival, salaires impayés, avec autant de problèmes la destinée de l'équipe était déjà tracée.
Le RCR, dont les déplacements sont à chaque fois assurés par des mécènes, ne pouvait rivaliser ou espérer mieux.
Défait à domicile, la semaine dernière par le MCB Oued Sly (1-2) et battu à Khemis Miliana par le SKAF (3-1), à l'occasion de la 24e journée de Ligue Deux amateurs, le Rapid de Relizane a accéléré sa chute et a officiellement acté sa descente aux enfers. Avec zéro victoire, l'équipe compte quatre petits points seulement en 24 matchs disputés.
L'écart avec le second réglable est de 17 longueurs.
La formation de Relizane, qui évoluait en Ligue Une l'année dernière, enregistre ainsi sa seconde relégation consécutive. Et le club, toujours sans administration, n'en est pas au bout de ses peines. En effet, le Rapid pourrait être frappé par une lourde sanction le conduisant encore plus bas dans la hiérarchie du football national.
La FIFA vient de trancher en faveur de l'entraîneur franco-algéerien, Ismaël Djelid, dans le litige l'opposant à son ex-employeur, le RCR. L'instance internationale a sommé le club de Relizane a versé une indemnité avoisinant les 7 milliards de centimes au technicien en question, avant la fin du mois d'avril.
Des sanctions techniques pourraient ainsi conduire le Rapid en Ligue de wilaya. Pendant ce temps, et en l'absence de sérieux candidats, la DJS de Relizane peine à organiser une AG élective pour désigner un président à la tête du club amateur.
M. S. N.
