En effet, les responsables de la SSPA se comportent en gestionnaires d'une entreprise du CAC 40, alors qu'en réalité ces derniers dirigent lamentablement une société en faillite. Souffrant d'une lourde dette d'environ 40 milliards de centimes, ils recrutent cependant 16 nouveaux joueurs, dont la qualification est loin d'être acquise, et envisage même d'engager un nouvel entraîneur, alors même que la situation du coach en poste n'est pas réglée. Ceci après avoir limogé 9 joueurs, qui donnent rendez-vous aux dirigeants à la CRL. Visiblement, la direction du Mouloudia d'Oran a décidé de se passer définitivement du coach, Abdelkader Amrani, encore sous contrats jusqu'à la fin de l'année. Après avoir fait appel à un huissier de justice pour constater l'absence du technicien en question aux entraînements, le directeur général de la SSPA MCO, en l'occurrence Rafik Cherak, a décidé de passer à la vitesse supérieure en prenant attache avec Youcef Bouzidi, fraîchement écarté par les dirigeants de l'US Biskra, pour prendre la barre technique. Ce dernier a donné son accord de principe, en attendant de rencontrer le président du conseil d'administration, Youcef Djebbari, dont la démission, pour le moins mystérieuse, n'est toujours pas actée. Jusqu'à hier, Bouzidi n'avait encore rien signé. «Il y a eu un premier contact avec les dirigeants du MCO. Je n'ai encore rien paraphé. On a décidé d'un commun accord de se rencontrer samedi (hier) pour prendre une décision finale. Je voudrais connaître la situation du club, avant de m'engager. Il faut un minimum de conditions et de garanties pour pouvoir travailler et gérer la saison sportive», nous a confié, hier, Bouzidi au téléphone. Par ailleurs, des sources proches du Mouloudia parlent d'un éventuel retour d’Omar Belatoui à la barre technique.
M. S. N.
