La Ligue 1 Mobilis continue de vivre une saison particulièrement mouvementée sur le plan des bancs techniques. Après seulement onze journées, la valse des entraîneurs ne semble pas vouloir s’arrêter. Ce mardi, la JS Saoura a annoncé, d’un commun accord, la fin de collaboration avec son entraîneur, Lotfi Boudraâ, qui a présenté sa démission des suites de la défaite à domicile face au Paradou AC (2-1), dimanche.
Dans un communiqué, la direction du club des Aigles du Sud a tenu à saluer le professionnalisme, l’engagement et la rigueur dont a fait preuve le technicien durant son passage, notamment lors de la conclusion du dernier exercice. «Nous remercions Lotfi Boudraâ pour le travail sérieux et l’éthique irréprochable qu’il a apportés au club, et nous lui souhaitons pleine réussite dans la suite de sa carrière», a souligné le club.
Dans le même temps, l’USM Khenchela doit se séparer, lui aussi, de son entraîneur, Djilali Bahloul, qui a jeté l’éponge pour des raisons personnelles, apprend-on.
Avec ces deux départs, c’est désormais neuf entraîneurs qui ont quitté leur poste depuis le début de la saison, avec la folle moyenne d’un entraîneur pratiquement par journée.
Un phénomène loin d’être nouveau dans le football algérien. La saison dernière aussi à cette même période, la valse des entraîneurs battait son plein, confirmant que le poste d’entraîneur demeure précaire et à bien des égards incertains en Algérie.
A. A. A.
