Accompagné du secrétaire général du COA, Kheireddine Barbari, et du représentant du MJS Reda Ben Lakehal, le chef de la délégation algérienne aux Jeux de la solidarité islamique, Yacine Gouri, a animé hier matin un e conférence de presse au siège du musée olympique (Alger), afin de donner tous les détails relatifs à la participation algérienne à cet événement. Pour rappel, cette 5e édition aura lieu du 9 au 18 août à Konya (Turquie). "Il faut savoir que les Jeux de la solidarité islamique constituent l'événement sportif le plus important après les jeux Olympiques, en termes de nombre de pays et d'athlètes participants, mais aussi de niveau. Pour l'édition de Konya, 6.000 athlètes, représentant 54 pays, ont déjà confirmé leur participation. Le programme de compétition comporte 21 disciplines. En ce qui nous concerne, l'Algérie sera présente à ces joutes dans 12 sports, à savoir l'haltérophilie, le football, le kick-boxing, le karaté, le judo, la natation, le handisport, la lutte associée, la gymnastique, les boules et le raffle, l'athlétisme. Forte de 211 membres, la délégation se compose de 147 athlètes, dont 36 femmes. 70% des médaillés aux JM seront présents à Konya. 10 voyages, par des vols réguliers, seront nécessaires pour transporter l'ensemble des membres. Le premier contingent, composé de 64 personnes, ralliera Konya, via Istanbul le 6 août. Sur place, la délégation algérienne, au même titre que les autres, bénéficiera d'excellentes conditions d'hébergement dans un village olympique assez confortable. Pour ce qui est des infrastructures sportives, je peux vous assurer qu'elles sont aux normes olympiques. À propos des objectifs, cela relève des fédérations. Le Comité olympique n'est pas responsable des résultats. Sa tâche consiste à assister les fédérations sur le plan logistique, les accompagner dans les différentes démarches et bien évidemment leur apporter son aide pour la préparation des athlètes lorsque cela est nécessaire", a déclaré le chef de mission, avant de passer le micro au secrétaire général du Comité olympique. "Le coût global consacré à la participation algérienne à cet événement sportif s'élève à 10 milliards de centimes. Cela couvre les frais de déplacement, d'hébergement et d'habillement dans l'ensemble. Pour les équipes sportives, nous avons conclu un accord avec la firme Hummel pour avoir des tarifs exceptionnels. En fonction de leurs programmes, nos athlètes arriveront en Turquie 48 h avant la compétition et rentreront 24 h après la fin de leurs épreuves. Ceci pour réduire les frais. En ce qui concerne le porte-drapeau de la délégation algérienne, rien n'est encore décidé", a indiqué Barbari. Concernant les critères arrêtés pour la participation algérienne à ces joutes, le représentant du ministère a tenu à préciser les choix de la tutelle. "Les résultats obtenus lors des derniers Jeux méditerranéens ont constitué une base de travail déterminante. Le critère d'excellence a été retenu pour établir la liste des disciplines et des athlètes retenus pour les Jeux de la solidarité islamique. Bien évidemment, tous les athlètes médaillés à Oran, sauf ceux qui sont blessés ou ont d'autres objectifs sportifs, seront présents à Konya. Pour le reste, nous avons favorisé la participation des athlètes potentiellement médaillables. Nous voulons une participation algérienne de qualité", a souligné Ben Lakehal. Lors de la précédente édition à Baku 2017, l'Algérie s'est classée à la 6e place, avec 49 médailles (7 or, 12 argent et 21 bronze).
M. S. N.
