
Le sept algérien, remis sur rails, après plus de deux ans de «sommeil forcé» (Covid-19), tentera de faire bonne figure au Caire, et d'effacer sa piètre participation au tournoi des Jeux méditerranéens JM-2022 d'Oran (25 juin - 6 juillet), en se classant à la 6e place, progressant d’une place par rapport aux derniers JM-2018 disputés à Tarragone (Espagne). En Égypte, la mission du coach national, l'ancien international Rabah Gherbi, remplaçant au pied levé, le Français Alain Portes, consiste à qualifier les Verts au prochain Mondial-2023, tout en conservant «au moins» sa 3e place acquise lors du CAN-2020 en Tunisie. Versé dans le groupe B, en compagnie du Gabon et de la Guinée, le sept algérien devrait, a priori, passer sans encombre le premier tour, histoire d'éviter un gros morceau aux quarts de finale. Privés d'Ayoub Abdi (Fenix Toulouse/ France), blessé à la cheville lors du rendez-vous oranais et probablement de l'arrière gauche Messaoud Berkous (Istres/France), le staff technique dispose tout de même de «pièces de rechange» lui permettant de combler l'absence des deux hommes forts de l'équipe. Pour le coach national, qui regrette son modeste parcours aux JM-2022, «dès le début, ces JM constituaient une étape préparatoire en vue de la CAN, on aurait aimé passer au dernier carré, mais ça n’a pas été le cas malheureusement. Comme je l’ai dit auparavant, ces JM constituent une étape préparatoire en vue de la CAN-2022 en Égypte, qui reste notre principal objectif. J’ai pris en mains cette équipe après plus d’une année en hibernation, je pense que j’ai parvenu à remettre la sélection sur rails au niveau international». Dès aujourd’hui (16h30 heure algérienne), les Verts entameront le tournoi continental devant la Guinée, alors qu'ils devaient affronter, hier, le Kenya, qui s'est retiré du tournoi. Demain, ils affronteront le Gabon. Pour les camarades du gardien de but Khelifa Ghodbane (Dinamo Bucarest/ Roumanie), les choses sérieuses débuteront aux quarts de finale, en affrontant un adversaire du groupe A, qui comprend l'Égypte, le Cameroun et le Maroc. En cas de qualification au dernier carré, le sept algérien serait confronté, à l'instar des précédentes éditions, aux inévitables Égypte ou Tunisie, favorites en force pour la finale de la 25e édition. Le vétéran du club «Algérie», Abdelkader Rahim (Dunkerque/France), se montre optimiste avant l'expédition du Caire : «À Oran, ce n’était pas notre niveau. Nous sommes une équipe en pleine période de reconstruction, on commence juste à jouer ensemble. Cela fait 15 ans que je suis en équipe nationale, c’est toujours difficile, on se voit trois jours par an seulement. Il y a une CAN-2022 qui arrive, si le handball algérien veut toujours exister, il faudra réaliser une bonne performance en Égypte et essayer de se qualifier au Mondial. Il faut qu’on reste soudés entre nous et s’accrocher. Il faut redevenir une grande nation de handball, en reprenant tout à zéro.»