
Les rapports entre le président de la FAF et certains membres de son bureau sont plus que jamais tendus.
Le BF, qui s’est tenu dimanche à une majorité simple (5 présents sur 12), a été annulé faute de quorum.
Pour pouvoir délibérer, une autre session a été convoquée, le lendemain, en présence des mêmes membres (5), conformément à l’article 37.1 portant sur les décisions du bureau fédéral.
Rien ne va plus entre le président Charaf-Eddine Amara et quelques-uns des membres les plus influents de son bureau fédéral. Il y a comme un vent de rébellion qui souffle sur le BF depuis quelque temps. Et il ne serait nullement exagéré que d’affirmer aujourd’hui que la rupture entre le président Charaf-Eddine Amara et quelques-uns des membres de son bureau fédéral est quasiment consommée. L’on a, en tout cas, atteint le point de non-retour, dimanche, lorsque sept membres sur 13 —nous en faisions l’écho dans notre édition de lundi— ont boycotté les travaux du BF qui se réunissait en session ordinaire.
Ceux-ci ont reproché au président, entre autres, de ne les avoir convoqués que quatre jours avant, alors que les convocations devaient être envoyées dix jours avant, selon l’article 35.1 portant la séance du bureau fédéral. Mais en réalité, cela ne constitue qu’un petit grief parmi tant d’autres qui ont rendu les rapports entre le président et une partie de son bureau tendus.
Pour preuve, la session ordinaire du mois de septembre a fini par être tenue et adoptée en l’absence des membres en question. Comment ? Pourquoi ? L’explication est toute simple. La séance de dimanche n’ayant pas été validée faute de quorum, le président Amara a convoqué une nouvelle session, le lendemain, lundi, conformément à l’article 37.1, portant sur les décisions du bureau fédéral, et qui stipule que «les décisions du bureau fédéral ne sont valables que si la majorité de ses membres sont présents. Si ce quorum n’est pas atteint, il se réunit valablement le jour suivant, quel que soit le nombre des membres présents». De ce fait, le bureau fédéral s’est tenu tant bien que mal à une majorité simple. Un signe clair que la situation bascule vers le bras de fer. Ce qui laisse penser, comme affirmé ci-dessus, que la rupture semble inévitable. Certes, la possibilité d’une réunification des rangs n’est pas à écarter, mais à l’heure actuelle, les tensions sont telles que la cohabitation est devenue difficile…
Amar B.