
Finalement, Kheireddine Zetchi n’est pas allé au bout de son projet d’intégrer un des deux sièges du comité exécutif de la FIFA. Le président de la FAF a choisi de se retirer de la course le jour du vote. La FAF a qualifié cette décision de «sage», dans un communiqué.
Kheireddine Zetchi n’a finalement pas concouru pour l’un des deux sièges du comité exécutif de la FIFA réservés aux zones arabophone, lusophone et hispanophone. Réhabilité par le TAS le 5 février dernier, le président de la FAF avait, pourtant, maintenu sa candidature à la veille de l’assemblée générale élective de la CAF qui s’est tenue, hier, à Rabat.
Arrivé quarante-huit heures avant, le représentant algérien avait reconnu «la difficulté de la tâche», à ce moment-là «encore candidat», avant de se retirer finalement le jour J.Dans un communiqué, la FAF a qualifié la décision du président de «sage en décidant de retirer sa candidature au poste de membre du conseil de la FIFA».
La FAF a, par ailleurs, expliqué les raisons de ce retrait par le manque de temps dont a disposé Kheireddine Zetchi pour relancer sa campagne. «Entre le rejet de sa candidature, le 26 janvier 2021, par l’organe chargé de l’examen des candidatures de l’instance du football internationale, et sa réhabilitation par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, le 5 mars 2021, monsieur Khireddine Zetchi n’a pu effectuer sa campagne électorale convenablement et défendre ainsi les chances de l’Algérie de figurer au sein du Conseil de la FIFA», pouvait-on lire dans le communiqué.
Le retrait de Kheireddine Zetchi a ouvert la voie aux deux seuls candidats encore lice alors, en l’occurrence Faouzi Lakjaâ (Maroc) et Hani Abou Rida (Egypte).
Ce retrait ne veut nullement dire que Zetchi rentrera les mains vides à Alger. Selon une source autorisée, la FAF renforcera sa présence dans des postes stratégiques à la CAF, notamment en contrepartie de ce retrait.
Amar B.