
Comme ce fut le cas lors de la précédente édition au Cameroun, l'Algérie quitte la CAN de la Côte d'Ivoire par la petite porte. Les Verts n'ont pas fait honneur à leur statut de favori. Alors qu'ils avaient besoin d'un point seulement pour accéder au huitième de finale, les camarades de Bounedjah se sont inclinés face à la modeste formation de la Mauritanie (1-0).
Les Verts ont d'emblée pris l'initiative du jeu à leur compte. Évoluant dans une configuration tactique plus ou moins offensive (4-3-3), le onze national, largement remanié à l'occasion, a monopolisé le cuir dès les premières minutes de jeu (76% de possession). Les protégés de Belmadi ont ainsi varié entre jeu court et long, pour essayer de déstabiliser le double rideau défensif adverse. Néanmoins, à quelques timides occasions près, les camarades de Mandi ne se sont pas procuré de sérieuses situations dangereuses durant le premier half. L'adversaire, adoptant un schéma ultradéfensif (4-1-4-1), avec un bloc équipe relativement bas, refusait carrément de sortir de sa zone.
Les protégés du coach Amir Abdou ont surtout misé sur les contre-attaques et les balles arrêtées, pour espérer surprendre leurs adversaires du jour. Sur la première occasion, les Mourabitoune parviennent à ouvrir la marque. 37', par Dellah Yali, seul au point de penalty, donnant l'avantage aux siens contre le cours du jeu. De retour des vestiaires, le staff technique des Verts a apporté quelques modifications, avec l’entrée en lisse de Mahrez, Bentaleb et Bellaïli. Ainsi, la sélection a continué à monopoliser le jeu et à imposer son rythme. Avec plus d'atouts offensifs, l'EN a pu se créer de nombreuses opportunités de scorer.
58', Le tir de Bellaïli est sorti in extremis par le défenseur central Ba. 64', la balle à bout portant de Mandi est repoussée par le portier Niasse. Malgré tous leurs efforts, les Verts ne reviendront pas dans le match. Une défaite inattendue et une élimination qui fait mal. Depuis la finale de 2019, l'Algérie n'a pas gagné en compétition officielle à la CAN. Il y a forcément des choses à revoir dans cette sélection.
R. M.