
La sélection nationale de rugby a bouclé sa participation à la Coupe d’Afrique des nations sur une bonne note. À l’occasion de la petite finale, les Verts ont disposé du Kenya par le score de 15 à 5. Pour rappel, l’EN a remporté son premier match face à la Côte d’Ivoire par le score large de 41 à 6, avant de s’incliner en demi finale devant la Namibie 7 à 21. Une énorme déception, tout de même, pour les vice-champions d’Afrique de l’édition précédente, qui avaient fait le déplacement en Ouganda pour faire mieux. D’autant plus que cette CAN est qualificative pour le mondial 2027 en Australie. «Pour sa dernière sortie dans cette coupe d’Afrique de rugby, la sélection nationale s’est imposée face à son homologue kenyane. Cette victoire face à un coriace adversaire nous permet de terminer la compétition à la troisième position. Par la même, ce succès face à une équipe mieux placée au niveau mondial va permette à l’Algérie de progresser dans le classement. Nous étions venus en Ouganda pour aller le plus loin possible dans la compétition et tenter de remporter le titre continental. Cela ne s’est pas concrétisé, bien que la sélection fût renforcée par un maximum de joueurs de haut niveau. Nous avons échoué face à une redoutable formation de la Namibie en demi-finale. La déception est d’autant plus grande car cette équipe des Welwitschias était à notre portée ce jour -là», nous a indiqué le manager général des Verts, avant d’aborder les raisons de l’échec. «La veille du départ pour Kampala, l’équipe a réalisé un seul regroupement à Alger. Ça reste insuffisant comme préparation en prévision d’une compétition de cette envergure. D’autant plus que l’équipe n’a pas disputé le moindre match amical permettant de résoudre les problèmes d’ordre tactique, à l’image de la cohésion et des automatismes», a poursuivi Azzouz Aib, qui n’a pas souhaité parler des remous connus au niveau de la fédération avant le départ de l’EN pour la CAN. «C’est un chapitre que je ne souhaite pas aborder. Je préfère parler du volet technique, qui m’intéresse le plus. Cela dit, je tiens juste à souligner que le financement du stage effectué à Alger et le déplacement à Kampala se sont fait grâce aux dons des amis proches. Ni la fédération ni aucune autre entité n’a contribué au financement de l’équipe nationale pour cette expérience. Donc, pour ma part, je suis très fier d’avoir contribué, avec le reste du staff, à mettre en place toute cette organisation pour permettre à la sélection nationale de réaliser un très bon stage à Alger et de prendre part au tournoi continental. Je souhaite seulement que le rugby puisse encore évoluer et se développer en Algérie pour prendre la place qu’il mérite», a souligné Azzouz Aib.
R. M.