
L’Algérie s’apprête à accueillir la première édition des Jeux scolaires africains. C’est le plus grand événement sportif continental, jamais organisé, pour cette catégorie de jeunes athlètes. Quatre villes mythiques de l’Est du pays, à savoir Annaba, Constantine, Skikda et Sétif, abriteront cette importante manifestation sur laquelle mise beaucoup l’ACNOA, et son président, l’Algérien Mustapha Berraf, pour le développement du sport en Afrique.
Le choix de l’Algérie, pour le lancement de ce projet continental ambitieux, n’est pas fortuit. En dépit des capacités infrastructurelles considérables du pays à accueillir des compétitions sportives internationales de grandes envergures, de l’engouement inégal du public, friand de ce genre de manifestations, l’engagement des plus hautes autorités nationales pour l’organisation et la réussite d’événement de dimension internationale a pesé sur la balance. En effet, cette première édition, qui pose les jalons de la nouvelle politique pour la promotion et le développement sur le sport en Afrique, est placée sous le haut patronage du premier magistrat du pays, en l’occurrence le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Cela souligne l’importance accordée à ce rendez-vous continental par l’Algérie, qui a bénéficié de la confiance indéfectible de pratiquement l’ensemble des pays africains. Cette démarche inédite s’accorde, par ailleurs, avec le projet des plus hautes autorités à Algérie pour la relance du sport scolaire national.
Pour rappel, ces joutes sont une initiative conjointe de l’Association des comités nationaux olympiques africains et de la Fédération internationale du sport scolaire, qui a été scellée par une convention officielle l’été dernier à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024. Ce nouveau-né dans le monde du sport est une aubaine pour les jeunes talents du continent. L’événement réunit les athlètes africains âgés de 14 à 17 ans dans la perspective de favoriser la pratique sportive chez les jeunes, détecter et accompagner les futurs champions africains et, bien évidement, promouvoir les valeurs olympiques et la solidarité entre nations.
R. M.