
Le trio arbitral algérien composé de Mustapha Ghorbal, et ses juges-assistants Abdelhak Etchiali et Mokrane Gourari ont été retenu, par la Fifa, pour prendre part à la prochaine Coupe du monde des clubs qui se tiendra du 3 au 12 février 2022 aux Emirats Arabes Unis, comme l’indique un communiqué de la FAF.
Il s’agit du seul trio représentant l’arbitrage africain dans ce tournoi. Avant cela, Mustapha Ghorbal et ses adjoints avaient officié avec brio le match d’ouverture de la CAN-2021, Cameroun-Burkina Faso (2-1). Ils ont dû quitter le Cameroun pour rejoindre la capitale émiratie afin d’assister à des séminaires avant d'entamer la compétition en question, a fait savoir l'instance fédérale. L’autre arbitre algérien Lahlou Dihia Benbraham a, pour sa part, arbitré jusque-là, deux rencontres de la CAN. Que ce soit Ghorbal et ses assistants ou Benbraham, on peut dire que nos referees ont largement honoré l’arbitrage algérien et africain lors du tournoi continental qui se déroule au pays des Lions indomptables. Ils ont brillé par leur arbitrage de haut niveau et ont prouvé encore une fois, la valeur de nombre de nos arbitres, dont l’arbitrage est pourtant souvent décrié chez nous. Soit, dans leur propre pays, au moment où en dehors de nos frontières, ils ont toujours fait montre de leurs grandes capacités. Cela prouve au moins une chose: mis dans de bonnes conditions, loin de toute intervention de tiers parties (dirigeants, magouilleurs, pseudo-supporters), de toute intimidation et autres interférences néfastes, nos hommes en noir, ont le niveau requis pour accomplir convenablement leur mission dans les différents stades du pays où ils sont appelés à officier. Alors qu’ils sont descendus en flamme le plus souvent chez nous, notamment par les présidents et autres dirigeants de clubs, notamment lorsque leurs équipes essuient des défaites, nos arbitres parviennent à s’illustrer et à se mettre en valeur dès qu’ils sont appelés à arbitrer dans des compétitions continentales et internationales. Il est vrai qu’il existe, comme dans tous les domaines d’ailleurs, des arbitres véreux et malhonnêtes, comme le sont certains dirigeants de clubs aussi. Toutefois, il devient évident que dans un milieu footballistique assaini où règnent le fair-play et l’honnêteté, nos referees peuvent hisser leur niveau et arbitrer convenablement sans le moindre problème. L’arbitre est un être humain et les erreurs qu’il peut parfois commettre sont humaines, loin de toute manipulation ou de magouilles pour l’amadouer. C’est pourquoi, il est grand temps que les autorités compétentes et les instances footballistiques nationales fassent le grand nettoyage pour chasser les fossoyeurs et autres parties mafieuses incrustées dans le football national, qui n’ont pour seul objectif que de se remplir malhonnêtement les poches au détriment du développement du football algérien. Des rapaces qu’il devient urgent de chasser illico-presto…
M.-A.A.